mercredi 23 décembre 2009

Mes meilleurs voeux!

À chaque année, comme la plupart des gens, la période des fêtes me pousse à la réflexion, m'amène à faire le bilan sur l'année qui s'achève et me donne envie d'offrir mes meilleurs voeux aux gens qui m'entourent.

Cette année ne fait pas exception. Voici donc un court bilan de mon année:

Tout d'abord, mon nouvel emploi débuté en janvier 2009. Je suis arrivée à la direction de la société en pleine confiance, très sûre de moi. Au fil des semaines et des mois, en apprenant les rouages du milieu, en découvrant la réalité du marché des TI, cette confiance aveugle a fait place à une rigueur et une motivation qui m'ont permis d'obtenir plusieurs succès et d'y trouver le sentiment d'accomplissement nécessaire à mon bonheur au travail. Nous avons maintenant une belle équipe constituée de membres représentant une valeur ajoutée dans l'entreprise, nos gens sont tous en mandat à long terme, nous avons plusieurs partenariats bien établis et nous entamons un nouveau volet en vue d'obtenir notre certification ISO. 2010 s'annonce ultra motivante pour moi!

D'un point de vue plus personnel, 2009 fut l'année durant laquelle mes filles ont pris beaucoup de maturité. Notre quotidien s'est transformé durant l'année, ma grande fille a appris à mieux gérer ses émotions négatives et ma petite est devenue plus calme. Nos discussions sont de plus en plus intéressantes, l'entrée au secondaire de ma grande est un succès, la santé de ma petite est toujours au beau fixe. Je suis très enthousiaste face à la prochaine année avec mes filles. Et fait très important: La rémission de Dominique prendra fin en mars 2010, ce qui signifie qu'elle sera alors GUÉRIE de son cancer. Chez-nous, ce sera sans contredit l'événement de l'année!!

Je ne peux évidemment pas passer sous silence ma découverte des réseaux sociaux en 2009. L'utilisation du web 2.0 aura été très bénéfique pour moi, à tous points de vue. La création de ce blogue, l'utilisation de Twitter, de Facebook et de LinkedIn, autant pour l'aspect professionnel que personnel, m'ont apporté beaucoup. J'y ai trouvé des opportunités d'affaires très intéressantes, mais surtout, mon réseau de contact est devenu tout à coup d'une rare qualité! Les informations qui sont publiés sur ces réseaux, les échanges que j'ai avec les gens, les rencontres que j'ai faites avec des gens tous plus intéressants les uns que les autres ont maintenant une valeur inestimable à mes yeux. J'en profite pour remercier tous ceux qui font partie de mon réseau: je vous apprécie tellement! Et je crois que grâce à l'utilisation de ces réseaux, des événements de taille surviendront en 2010. Je suis convaincue qu'il y aura plusieurs belles aventures qui s'y vivront, et j'ai vraiment envie d'y être!

En terminant, j'aimerais vous offrir mes meilleurs voeux pour un temps des fêtes joyeux et rempli de moments heureux. Que la nouvelle année vous apporte du bonheur, de la santé, du bien-être et une foule de sourires et de rires, pour vous et les vôtres!


JOYEUSES FÊTES!
BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2010!

lundi 7 décembre 2009

Yéééééééééééé! C'est cool!!

Positif comme titre, n'est-ce pas? Et bien, c'est parce que le sujet de ce billet se veut vraiment positif. Il y a de ces événements quelque fois qui sont un véritable "boost" d'énergie, des moments magiques et privilégiés.





Ceux qui sont sur Twitter et qui me suivent ainsi que @ptitsanges (Alain) savent de quoi il est question: notre rencontre d'hier.





Cette rencontre fait pas mal de bruit sur Twitter car je sais que beaucoup de gens aimeraient rencontrer Alain et me considèrent chanceuse d'en avoir eu l'occasion. Afin de mieux comprendre pourquoi, je vous explique qui est Alain:





Alain est un gars allumé (non mais, tsé, vraiment allumé!!), positif (POSITIF!!!), drôle, gentil à l'extrême, renseigné, avec qui c'est tellement trippant d'échanger sur Twitter!! Il y aurait tellement de qualificatifs pour le décrire, mais ceux que j'ai énumérés sont les premiers qui me viennent à l'esprit quand je pense à lui. En plus de ces aspects, Alain a une particularité (assez particulière merci!!) qui fait qu'il fascine tous ceux qui sont en relation virtuelle avec lui: il souffre d'une maladie dégénérative (une forme de dystrophie musculaire) qui l'oblige à vivre dans son fauteuil "rouillant" (c'est pas moi qui l'dit!), et malgré ça, Alain veut demeurer chez-lui, dans son appartement, moyennant l'aide de plusieurs "p'tits anges" qu'il embauche pour l'aider à combler ses besoins au quotidien. Quand on le suit sur Twitter, on ne pense pas à Alain dans son fauteuil rouillant, ce n'est pas cet aspect qui se dégage de ses interventions. Mais ça reste que c'est sa réalité à lui.





Et notre rencontre maintenant: Alain a parlé, toujours sur Twitter, qu'il ne savait pas qui allait installer ses décorations de Noël. Après quelques minutes de réflexion, j'ai proposé à Alain d'aller chez-lui l'aider à le faire. Entre vous et moi, les décorations n'étaient qu'un prétexte: je faisais partie de ceux qui souhaitaient le rencontrer, pour "toucher" de près à cette énergie, parce que j'étais convaincue qu'elle serait contagieuse. Après quelques échanges de courriel, Alain m'a informée que la personne qui devait l'aider n'avait pas pu se rendre chez-lui, alors voilà, j'avais mon occasion servie sur un plateau d'argent!





J'ai demandé à une amie à qui j'avais souvent parlé d'Alain de m'accompagner, au cas où j'aurais besoin d'aide pour l'installation desdites décorations, et mes filles sont venues avec nous. En fin de compte, c'était facile à installer et j'aurais très bien pu le faire seule, mais Chantal est très contente d'avoir été présente: nous sommes toutes absolument charmées, et effectivement, l'énergie positive d'Alain et contagieuse, croyez-moi! Mes filles ont eu une extraordinaire leçon de positivisme, elles ont fait des commentaires dont je ne les aurais pas crues capables, elles ont beaucoup parlé d'Alain, m'ont posé plein de questions, et m'ont répété souvent qu'elle l'ont trouvé gentil et drôle (surtout la plus jeune, 8 ans, qui trouve qu'il répète souvent "Cooool" dans une journée! Hihi!!)





Je ne sais pas quels sont les mots exacts qui exprimeraient adéquatement ce que je ressens, mais je sais que je me sens choyée d'avoir eu la chance de le rencontrer, je suis une de ces privilégiés qui peuvent dire avec fierté: je connais Alain, je connais l'éclat dans ses yeux, je connais son sourire, je connais l'expression dans sa voix quand il dit: "Yééééééééééé", j'ai vu quelle était sa réalité, j'ai été "contaminée" par lui.




Alain est un gagnant, un modèle positif, une bombe d'énergie, et si j'ai pu l'aider un tant soit peu, j'en suis heureuse car en fin de compte, c'est moi qui ai retiré le plus de cette rencontre.





Prenez 2 minutes pour regarder nos sourires à la fin de notre après-midi. Je suis fière de cette image qui représente bien la magie de ce moment, grâce à Twitter.





Merci, Alain!!

vendredi 30 octobre 2009

Il ne faut pas mélanger la vie personnelle et professionnelle!

Oui mais, comment on fait ça quand on dirige une entreprise avec son conjoint, et qu'un moment donné, le couple se brise?

Oh! Pas facile! Mais pas impossible. Avec du recul, on peut y arriver. Il faut déterminer de quelle façon et à quel moment les réunions de gestion doivent avoir lieu, et il faut éviter de tout "prendre personnel", de tout ramener aux émotions, arriver à ne pas laisser ces foutues émotions prendre le dessus dans les discussions.

Un truc simple: Imaginer qu'on discute avec un ancien patron et/ou collègue avec qui on a apprécié collaboré. Qu'est-ce qu'on lui dirait? Quelles sont les facettes du dossier qu'on aborderait avec cette personne? On doit jouer ce rôle, se placer dans cette situation, et ça devrait aider grandement.

Vous devinez: nous sommes exactement en train de vivre cette situation. Les premiers jours au bureau après la rupture, je me suis sérieusement demandée si c'était possible que je demeure dans cet emploi, je me suis dit que ce serait plus simple de me trouver un(e) remplaçant(e) et que je me trouve un autre emploi.

Mais après discussion avec le principal intéressé (je n'aurais évidemment pas pris de décision ferme sans d'abord en discuter avec lui, ça va de soi!), ce dernier m'ayant demandé de me donner du temps pour prendre une décision éclairée, j'ai compris que ce ne serait pas si simple si je quittais, et surtout, je n'ai pas le choix de considérer le fait que je l'aime, ma job!!!

Alors voilà, j'ai décidé de rester. Et à peine deux semaines plus tard, je constate que les projets stimulants du bureau ont pris le dessus sur tout le reste: je n'ai aucune envie de partir d'ici! J'aime la façon dont Sylvain a su se créer un bon réseau de contacts, j'aime avoir à "dealer" avec son excellente réputation, j'aime avoir à travailler avec les membres de notre équipe qui sont motivés, bouillonant d'idées, j'aime les relations que j'ai réussi à établir avec des partenaires qui nous sont précieux, j'aime les occasions d'échange que j'ai avec différents intervenants, j'aime le sentiment de satisfaction, de fierté et d'accomplissement que je ressens quand des événements positifs surviennent, j'aime le présent et le futur plutôt rose de notre entreprise, etc., etc., etc.

Ok, alors, gérons maintenant la partie du déroulement des opérations avec mon ex-amoureux / collègue actuel. On n'a pas le choix, il faut se parler régulièrement, et pour que ça soit agréable, il faut le faire sur un ton amical. Bon, pas trop difficile, les qualités qu'il avait quand j'étais en couple avec lui, il les a encore! Mais il ne faut pas dépasser certaines limites, faire attention de part et d'autre à l'autre: après tout, on se connaît bien, et on sait facilement ce qui peut blesser l'autre. Bonne volonté, respect et maturité sont donc de mise! C'est la base de la gestion de crise sur laquelle il faut toujours s'appuyer.

Et finalement, notre crise n'est pas si intense que ça. De jour en jour, c'est de plus en plus facile. J'te l'avais bien dit, Sylvain, qu'il ne fallait pas que je parte!!! ;-)

Bien sûr, vos trucs, questions et commentaires sur la gestion de crise sont les bienvenus!

mardi 22 septembre 2009

Le look, en affaires, est-ce important?

Cette semaine, plus que d'habitude, je rencontre plein de gens pour combler un poste en particulier et pour établir des partenariats.

À chaque fois, c'est la même chose: le matin, je me demande ce que je vais porter, je choisis avec soin ce qui va m'aider à projeter une image professionnelle. Et à chaque fois, quand je rencontre une nouvelle personne, avant la poignée de main, je regarde ce que porte la personne, et j'y porte un petit-mini-jugement d'une fraction de seconde (oui oui, je l'avoue!).

Et à chaque fois, une fois la première impression passée et la poignée de main échangée, on commence à parler et c'est là que tout le reste s'estompe. Le petit-mini-jugement que j'ai porté tantôt, s'il était négatif, va vite devenir positif si la personne que je rencontre a un regard allumé, un discours avec du contenu pertinent, une allure et une attitude qui se perçoivent autrement que par l'habillement.

Le veston/cravate, je l'oublie vite quand je parle avec une nouvelle personne. Ce qui me pousse à poursuivre un projet avec des gens se trouve dans notre discussion, dans les mots qu'on échange, dans le regard soutenu et intéressé, dans l'humour bien placé, dans les compétences démontrées, dans l'intérêt exprimé. Le veston/cravate devient vite inutile.

À la limite, je me demande, sert-il à camoufler quelque chose? Sert-il à enjoliver une vérité moins percutante que voulue? Est-il vraiment nécessaire pour démontrer du professionnalisme?

C'est sûr que si la personne arrive avec une allure "tout croche/pas propre", c'est une autre histoire. Mais on le verra vite en discutant, peut-être que cette personne est constamment en espèce de rejet de toute forme de convention. C'est pas mieux, évidemment. À tout le moins, cette personne aurait intérêt à soigner un tant soit peu son image, sans nécessairement aller jusqu'à la cravate, mais s'arranger un peu histoire de ne pas rebuter tout le monde! Mais ça, c'est l'extrême qu'on ne rencontre pas souvent.

Ceci étant dit, j'apprécie toujours qu'une personne se présente à un rendez-vous d'affaire avec une allure, disons, de type professionnelle. Oui, le tailleur et la cravate font une bonne job. Mais ils ne sont pas essentiels, ils ne remplaceront jamais et ne cacheront jamais la personnalité et tout le talent qu'il y a derrière. Il faut avoir l'esprit assez ouvert pour aller voir au-delà de l'image de notre interlocuteur. Des personnalités riches sont à découvrir, j'en suis convaincue!

vendredi 14 août 2009

Comment maintenir nos troupes motivées?

Comment on fait pour garder les membres de notre équipe motivés? Car on le sait bien, on veut que notre main-d'oeuvre soit motivée! On veut que nos gens aient des connaissances spécifiques, on veut qu'ils aient des compétences techniques, mais si ils sont un peu blasés, tout leurs précieux atouts seront grandement diminués!

Si on a les moyens et qu'on peut offrir des salaires et des avantages qui dépassent ceux de la concurrence, ça peut aider un peu. Mais attention: en fait, ça peut aider à ce que l'employé fasse le minimum requis pour qu'il conserve son emploi car il n'a pas envie de perdre ces conditions. Mais est-ce qu'on attend d'un employé qu'il fasse le minimum requis, ou on aurait avantage à ce qu'il ait envie d'en faire plus, d'aller plus loin, de trouver des solutions efficaces et rentables, de s'impliquer à améliorer le rendement de l'entreprise?

Pour ma part, je souhaite que nos employés aient des idées, qu'ils les émettent, qu'ils proposent des actions concrètes. Pour qu'ils aient envie de faire ça, il n'y a pas 36 façons: je dois les informer de la situation, de façon claire et transparente. Et aussi, je dois les écouter. Quand ils me proposent quelque chose, je dois entendre ce qu'ils disent, m'y attarder, poser des questions pour m'assurer que j'ai bien compris ce dont il s'agit, leur expliquer pourquoi je ne crois pas que c'set applicable, ou pourquoi au contraire je crois que ça peut marcher.

Dans une entreprise multinationale de peinture où j'ai travaillé, j'ai vu des exemples frappants de ce concept. Je vous explique: L'entreprise ayant été achetée par une plus grosse qu'elle, nous étions dorénavant entourés d'usines qui fabriquaient le même produit que nous, de façon plus efficace. Nous devions donc nous démarquer pour assurer notre survie. Les histoires de mauvaises relations de travail, de nombreux griefs, les trop nombreux accidents du travail, les vieux procédés de fabrication pas assez efficaces, il fallait améliorer tout ça. On fait comment pour imposer un changement à 100 personnes qui travaillent là depuis des dizaines d'années aux mêmes conditions plus qu'avantageuses, syndiquées par-dessus la tête depuis 35 ans??

Eh bien justement, on ne l'impose pas! J'ai vu le directeur réunir le syndicat avec des membres de la supervision et des ouvriers, leur dire ouvertement, par exemple: "dorénavant, on n'a pas le choix. La quantité X de peinture qu'on produisait en 24 heures doit maintenant augmenter à Y litres, en 20 heures. Telle usine du groupe le fait très bien, on nous exige de le faire. Comment pensez-vous qu'on peut y arriver?"

Et voilà, ça grogne, ça grogne très fort. Ça argumente, ça discute, ça résiste. On est en plein processus de gestion du changement. Mais une fois que tous comprennent qu'on n'a pas le choix, les propositions de solutions affluent! On propose de procéder ainsi, on suggère d'installer cela, on essaie de modifier certains postes de travail, on rééavalue les tâches, on fait des tests, on évolue et finalement on y arrive. Toujours. TOUJOURS! J'vous l'dis! Et les employés ont participé à la solution. Ils ont été informés du problème, et ils l'ont réglé eux-même. Ils sont fiers, ils se sont accomplis au travail.

C'est presqu'émouvant, c't'affaire-là...

Mais bon. Je me remets de mes émotions et je vous dis que c'est un principe que j'essaie d'appliquer dans la gestion de l'entreprise: informer et impliquer les employés. Et je vous dis que des bonnes idées, il y en a dans toutes ces têtes!

jeudi 23 juillet 2009

Arrêtons de nous faire avoir par les grosses compagnies!

Tout le monde a déjà été frustré par une trop grosse facture à payer à Bell, Rogers, Hydro, ou autre compagnie du genre. On trouve le processus de plainte trop compliqué, les appels au services à la clientèle sont démesurément trop ardus, Émilie de Bell est bien gentille mais ne peut rien pour nous, alors on finit par se taire et par payer parce que c'est plus simple et qu'on a d'autres chats à fouetter. Pendant ce temps, on se fait avoir!!!

Je vous raconte deux expériences que j'ai vécues récemment, une avec Bell, l'autre avec Rogers.

Bell: Au début 2008, je suis déménagée dans un nouvel apartement où j'ai décidé de me prendre une ligne téléphonique résidentielle avec Bell. Quand on veut devenir client, c'est fou comme tout se passe bien! C'est rapide, les prix semblent corrects, j'ai ma ligne et mon nouveau numéro de téléphone en un rien de temps. Tout est parfait! Je rejoins donc tous mes contacts pour leur donner mon nouveau numéro. Tâche longue et ardue, s'il en est une!

C'est là que le fun commence: mon téléphone se met à sonner à toute heure du jour et de la nuit, et quand je réponds, il ne se passe rien. Je ne reconnais pas les numéros sur mon afficheur, ils sont toujours différents. Quand je rappelle, ça fait un espèce de bruit de fax... Et là, après quelques semaines de nuit entrecoupées pour mes filles et moi et bien des cernes sous les yeux, je comprends: on m'a attribué un ancien numéro de fax! Et c'était un fax qui recevait plein de pubs, constamment!

J'appelle au service à la clientèle de Bell, et après avoir réussi à me rendre plus loin que cette chère Émilie, je finis par expliquer mon problème et demander un changement de numéro de téléphone. Je demande d'avoir un message qui avisera les gens de mon nouveau numéro peandant un certain temps, et on veut me faire payer ce service!! Je suis furieuse, je leur explique qu'ils n'auraient jamais dû me fournir un tel numéro et que je ne veux rien avoir à payer pour corriger cette erreur, déjà que je perds un temps fou à régler ce foutu problème! Finalement, on m'accorde un mois gratuit. Et ça recommence... je donne un autre nouveau numéro à tout le monde. Tout le monde. Tout le monde. Bordel, y'en a donc ben, du monde!!

Un peu plus tard, je recommence à recevoir des appels la nuit. Le même manège qui recommence. Je suis complètement exaspérée, je vais devoir une fois de plus appeler Émilie. Je n'ai rien contre elle, mais là, y'a des limites! Et un jour que je suis en auto sur le chemin du retour, j'essaie d'appeler chez-moi pour parler à ma fille, et je constate qu'il n'y a pas de service à mon numéro! Je rappelle donc subito-presto chez Bell, fermement décidée à en finir avec tout ça. Après Émilie, les étapes d'identification qui se déroulent très mal et avoir raconté ma vie téléphonique des dernières semaines, on me dit qu'on m'a remis le premier numéro de téléphone par erreur, depuis 5 jours! Ah! Les gens ne pouvaient donc pas me rejoindre car ils ne savaient pas que j'avais changé de numéro, une fois de plus! Quel service exécrable!!!

Là, c'est en plus qu'assez, j'annule tout chez Bell et je change de fournisseur. Vidéotron, à vous de me prouver que vous allez m'offrir un bon service! Et qu'est-ce que je reçois, quelques jours plus tard? Une facture de Bell de 90,18$ pour résiliation du contrat!!

Non, non et non, je ne paierai jamais cette facture. Ça fait 3 mois que je suis cliente, et ça n'a été que des frustrations. J'essaie de parler à quelqu'un pour leur expliquer mon point, mais les préposés du service à la clientèle sont formés pour nous dire qu'ils ne peuvent rien faire, qu'ils ont rempli leur partie du contrat en me fournissant une ligne, et qu'ils ne peuvent pas me transférer à quelqu'un qui serait apte à prendre une décision. Ok, je leur dis que je vais tout simplement ignorer leur facture, et les nombreux avis de rappel qui suivront très certainement.

Un jour, c'est une agence de recouvrement qui commence à m'envoyer des avis de paiement. Ils essaient de m'appeler à tous les jours, mais ils le font pendant que je suis au boulot, donc on n'arrive pas à se parler. Un moment donné, je suis à la maison plus tôt et ils m'appellent: je leur explique le tout (sur un ton tellement exaspéré car je suis profondément écoeurée de toute cette histoire!) et ils me disent que je dois régler ça avec Bell! Bordel! Comment faire? Les préposés sont aussi incompétents qu'Émilie pour régler ça! Je leur ai donc dit que non, je ne perdais plus une minute pour ça, que j'allais ignorer les lettres et appels qui concernent ce dossier et que je n'enverrais jamais un seul sous. Ils m'enverront un huissier, ils me traîneront en cour, mais ils n'auront rien de moi.

Ben finalement, après environ 8 mois d'appels et de lettres de plus en plus distancés, c'est devenu le silence. Plus rien.

Et pendant toute cette saga, ils m'envoyaient des lettres disant qu'ils voudraient donc avoir à nouveau ma précieuse clientèle, ils m'appelaient aussi pour me vendre un forfait que ne se refuse pas, mais je leur ai bien dit que non, je ne suis pas une bonne cliente, je chiâle et je ne paie pas mes factures, alors laissez-moi tranquille. C'est ce qu'ils font maintenant. À part une petite carte mensuelle que je transfère de ma boîte aux lettres à mon bac de recyclage, je ne reçois plus rien. J'ai vérifié mon dossier de crédit avec Equifax: tout est beau, je n'ai pas de retard de paiement d'enregistré. Bell = affaire classée.

Rogers: Le 19 juin dernier, je me lasise gagner par la folie iPhone et je cours au magasin pour changer mon vieux cell. que j'ai avec Rogers pour un iPhone. Je vérifie les prix chez Rogers et chez Fido, et en calculant la totalité de ce que j'aurai à payer, c'est plus avantageux de l'acheter chez Fido, même avec la pénalité pour résiliation de contrat chez Rogers. Les éléments qui déterminent le coût de la résiliation sont: 1- je suis cliente de Rogers depuis plus de 3 ans et 2- il me reste 20 mois à mon contrat. C'est donc 20$ par mois restants, jusqu'à concurrence de 100$ car je suis cliente de longue date. Ok, on y va comme ça.

Là aussi, le fun commence. Je dois être très vigilante et bien analyser les factures que je reçois, parce que ce n'est pas toujours très clair. Une facture de Fido pour les frais d'activation, une autre de Fido pour l'utilisation, une autre de Rogers pour mes dernières utilisation, et une autre de Rogers, au montant faramineux de 427,10$, pour la résilitation de mon contrat. Wô! Menute! On m'vait parlé d'un maximum de 100.00$!!!

Je ne suis pas patiente. Et là, je passe mon temps à le perdre à parler à des préposée au service à la clientèle de grosses compagnies impersonnelles qui ne peuvent finalement rien pour moi. Je suis tannée. Écoeurée. Dégoûtée. Exaspérée. Pourtant, je refuse catégoriquement de payer cette somme. Bon, je suis dans un tel état d'esprit qu'ils n'auront pas le choix de me donner raison. Go, j'appelle.

Je sais que ça sera difficile car je sois donner à ROGERS des informations qui m'ont été transmises par un gars de FIDO. Mais je m'en fous, je vais m'obstiner longtemps.

C'est long. Je m'identifie, je raconte la section Télécommunications de ma vie à un préposé qui, comme tous les autres, n'a pas l'air d'avoir beaucoup d'esprit ni de pouvoir décisionnel. Qui commence par me dire qu'ils n'ont rien à voir avec Fido. Là, je n'aime pas ça. Mais il ne faut pas accepter ça! Je lui ai donc dit que peu importe la façon dont ça va se passer, ce qui va arriver c'est que je ne paierai jamais ma facture de 427,10$ parce que ce n'est pas ce montant que ça doit me coûter pour résilier mon contrat, et tant qu'on ne m'enverra pas une facture au montant EXACT et JUSTE que je dois payer, et bien je ne paierai rien. Je suis près de raccrocher quand il me demande de patienter un peu (ben oui, j'suis encore tellement capable, moi, de patienter!!) et quand il revient, il me dit qu'il y a eu effectivement une erreur et qu'il va me transférer au département qui s'occupe de ce genre de problème.

Je recommence, je m'identifie, je raconte l'histoire, je répète que je refuse de payer cette somme, qu'ils doivent me facturer seulement ce que ça doit me coûter, qu'ils n'essaient pas de m'en soutirer davantage. On me demande de patienter (... sans commentaire...) et on revient en me disant que mon solde à payer est plutôt de 60,30$, taxes incluses.

J'aime beaucoup mieux ça. Comment ils en sont arrivés à ce montant? Je l'ignore. Je crois qu'on a soustrait une partie des frais mensuels à cause du nombre de jours dans le mois où je n'avais plus le service. Mais toujours est-il que Rogers = affaire classée.

Morale de l'hisoire: c'est plate, mais notez les informations qu'on vous dit avec le nom de la personne qui vous les donne. N'acceptez jamais de payer pour ce que vous ne devez pas payer. Ces compagnies font exprès de rendre le processus de plainte trop long et trop compliqué, les gens qui prennent les décisions sont totalement inaccessibles et on finit par se décourager. Refusez de baisser les bras et si vous n'avez pas de temps à y consacrer, avisez-les que vous allez tout simplement les ignorer. Cessons de payer pour rien, c'est de l'abus pur et simple.

Bell: 0 Rogers: 0 Sonia: 2

mercredi 22 juillet 2009

Juillet, cette période trop tranquille!

Je pense que j'ai un espèce de petit "blues" dû à:



- La quasi-absence des demandes au bureau (des clients en vacances = des candidats en disponibilité),

- La fameuse température qui est vraiment en train de m'avoir (d'habitude non, mais là, mon seuile de tolérance est atteint! Y a vraiment des pays qui subissent des sécheresse, en ce moment?) ,

- Les trop nombreux articles au sujet de la mort de Michael Jackson (Est-ce vraiment si important que ça de tout, tout, tout savoir? Bof! J'ai juste à pas les lire, vous me direz, et vous aurez bien raison...),

- La période vraiment "rock 'n'roll" (dans le mauvais sens du terme) avec Sylvain (du point de vue personnel. Professionnel, tout baigne, on est une super équipe et on veut à tout prix maintenir ça!!)...



Oui oui, je sais, c'est le temps de s'occuper de tout ce qu'on ne fait pas d'habitude par manque de temps: mettre en ligne un site web pour l'entreprise (ça s'en vient), me trouver un petit mandat pour arrondir les fins de mois (c'est en cours et ma foi, j'aime ça!!), trouver des tâches pratiques et efficaces pour notre stagiaire (il est en train de me faire une application genre CRM pas pire pantoute!!), etc.



Bref, les choses avancent comme je l'avais prévu. Mais je performe beaucoup mieux quand j'ai des ressources à trouver pour Hier, et qu'on est déjà rendu Demain. Ça, j'aime ça!!



Ah! Mais je sais! Je suis due pour des vacances! Ouiii! Et ça s'en vient, Dieu Merci! Encore deux journées et quelques petites heures, et ça y est!



Je sais déjà que je vais prendre régulièrement mes courriels (ce sera mes premières vacances à cet emploi: pas encore full certaine de comment ça va se dérouler...). Mais j'ai quelques beaux projets, qui me stimulent pas mal: j'ai une amie qui est aussi en vacances, qui va venir chez-moi avec tout le stock nécessaire pour quelques jours consacrés au décapage, sablage et vernissage de ma table et de mes chaises. Vous savez, la mode des meubles bois et bleu? Ou bois et vert? Ou bois et bourgogne? Ben moi, c'est la version bleu que j'ai ENCORE... Je savais que la meilleure chose à faire serait de décaper tout ça. Mais quel travail! J'ai-tu l'air de quelqu'un qui décape des meubles, d'habitude? Ben là, je vais le faire. Vive Chantal et ses idées!



Autre projet: un séjour de quelques jours dans un chalet à Rivière-à-Pierre, plage, bateau, repos, nature, mouches (Bordel! Faut pas qu'j'oublie le Muskol!!), vin, dodo, vin, dodo... Encore un peu de vin et de dodo.



Bon, ça me fait des choses à envisager avec optimisme, et ça m'aide à traverser cette petite période sombrette. J'ai bien l'intention de profiter de tout ce que l'été va m'apporter de bon, c'est bien certain. Mais vivement le retour du rythme automnal au boulot!

lundi 13 juillet 2009

Maîtrise, Doctorat, est-ce pertinent?

Clarifions quelque chose au départ: les médecins, psychiatres, chirurgiens, etc, doivent avoir au moins le doctorat, je n'en doute pas une seule seconde, j'admets ce fait et je l'approuve. Il y a certaines professions qui ne peuvent pas s'en passer.

Non, ce que je me demande souvent, c'est la pertinence d'exiger des maîtrises en administration pour certains postes de direction au gouvernement par exemple, ou la réelle pertinence de s'ouvrir des portes via des études supérieures.

Je brasse un peu davantage la question: qu'est-ce qui est le plus profitable dans notre travail, ou plutôt de quoi avons-nous le plus besoin pour bien performer?

Pour ma part, je dirais que les qualités et aptitudes d'une personne sont plus concrètement utiles que la formation. Et bien évidemment, l'expérience est irremplaçable. Mais je crois que dans plusieurs cas (pas tous, je le répète) la formation peut être compensée par les aptitudes et l'expérience.

Dans la plupart des cas, je crois au bien-fondé des DEC et des baccalauréats, ça va de soi. Il y a des choses qui ne s'apprennent pas vraiment autrement, et ça donne une base très solide. Là où je remets le principe en question, c'est quand on refuse une candidature car la formation n'est pas celle qui est exigée au préalable. Je pense que ces organisations se privent de candidatures plus qu'intéressantes, qui grâce à leur vivacité d'esprit, leur intérêt, leur dynamisme, et bien sûr leur expérience, ont développé des aptitudes et seraient meilleurs dans bien des fonctions.

Il y a évidemment les cas explosifs: la personne a une scolarité poussée, plein de qualités et d'aptitudes professionnelles, une expérience solide, alors là, on est en voiture! Mais je n'en démords pas: je vais toujours tenter de découvrir quelles sont les aptitudes, les forces, les intérêts, la personnalité d'une personne et je vais voir si toutes ces qualités sont vraiment bénéfiques dans mon entreprise. Si oui, il y a de fortes chances que le manque de formation soit très bien compensé et que notre bout de chemin ensemble sera couronné de succès!

Dites-moi ce que vous en pensez, je serai enchantée de lire vos commentaires.

vendredi 3 juillet 2009

Une journée vraiment trippante!

C'est ce que j'ai vécu mercredi dernier, jour de la fête du Canada. Je vous mets en contexte:

Je me lève le matin, tiraillée entre 2 états: joyeuse parce que c'est congé, nostalgique et tristounette parce qu'on traverse une période plutôt difficile avec mon amoureux et je ne sais pas trop quoi faire de cette journée...

Pendant que j'erre dans la maison en me dessinant quelques plans dans ma tête pour bien occuper mon temps, je reçois un message texte: mon chum et/ou patron me demande de l'appeler. Bon, c'est déjà ça!!

Petite discussion, il n'a pas déjeuné, moi non plus, il s'en vient me chercher. Hourra!!!

Après le déjeuner, on décide de partir en moto. Re-et-triple-HOURRA!!! Dans ma tête et la sienne, il s'agissait d'une courte promenade, on se dirige vers Charlevoix, on fait un petit bout dans la route des montagnes et on revient. Pas besoin de beaucoup d'équipement! Un tout etit manteau léger fera amplement l'affaire. On reviendra si on a froid!

Mais voilà, passe tout droit ici, revient sur nos pas, passe tout droit encore là, Ok-ça-a-l'air-d'être-par-ici, on-va-bientôt-croiser-une jonction-pour-la-138, ben-voyons-pourquoi-on-ne-la-croise-pas??, on se ramasse à Ferlland-et-Boileau. Juste par le nom, vous pensez que ce n'est pas la porte à côté, qu'il n'y a pas beaucoup de civilisation, qu'il y a BEAUCOUP de mouches, qu'on rencontre des perdrix sur le bord du chemin, qu'on doit aller dans le bois pour faire nos besoins, etc??? VOUS AVEZ RAISON! C'est exactement de ça que ça a l'air!!

Mais c'est magnifique! Durant le trajet, on s'est souvent retrouvés face à plein de vues superbes! La route sinueuse (et pleine de bosses, bordel!!) nous offrait des points de vue vraiment très beaux.

Mais Ferlland-et-Boileau, y'a rien à faire là (enfin, je pense!!) et là je commence à geler sérieusement! On n'a pas regardé l'heure, mais il me semble que ça faisait longtemps qu'on roulait!!

Alors, retour sur nos pas, encore une fois. Il fait plutôt froid, mais ça s'endure. Gentil Sylvain m'a gentiment proposé de changer de casque avec moi, le sien étant beaucoup plus chaud pour toute la tête. Et un moment donné, ce qui devait arriver arriva, tadadam: La Pluie!! Oh la la! Là, il fait FRETTE!!! Sylvain, qui conduit, reçoit tout ça dans la face sous forme de pincement très douloureux, moi portant fièrement le "full face"!! Et on grelotte pas à peu près! Là, c'est un peu moins drôle...

De retour à Baie-St-Paul, le 1er endroit qu'on rencontre avec du monde plus intelligent que des perdrix, il faut absolument s'arrêter, se réchauffer, manger, sécher!! Une chambre d'hôtel s'impose. Tant qu'à y être, on prend la suite avec bain tourbillon double, et on se la coule douce. Sylvain me dit que j'aurai juste à appeler mon boss demain matin pour dire que je vais arriver plus tard au bureau. Hi! Hi! On soupe, on dort, on déjeune le lendemain, et Hop! En route pour Québec! Pas de pluie, juste un peu de fatigue, beaucoup de baume dans mon petit coeur, de bien-être dans ma personne toute entière.

Ma définition d'une journée de congé VRAIMENT belle! Merci, Sylvain!!

mercredi 17 juin 2009

L'intelligence d'affaire: kessé ça?

Maintenant, je peux en parler. J'en entendais parler, mais ça restait un concept abstrait et vague dans ma tête. Je suis une visuelle, et j'ai eu la chance d'avoir hier une présentation d'un produit en intelligence d'affaire par un passionné et un connaisseur de ce principe et du sytème Tableau, en particulier: http://www.optionsmanagement.ca/newsletters/newsletter-1-6-2009/newsletter-1-6-2009.htm

Je suis vraiment enchantée d'avoir fait cette découverte. J'ai fait plein de liens avec les endroits où je suis passée dans mon parcours professionnel, j'ai pensé à une foule de situations où ce produit aurait été profitable pour les entreprises où j'ai travaillé.

En résumé, ce système permet de voir, comprendre et analyser les données de l'entreprise RA-PI-DE-MENT et SIM-PLE-MENT pour ensuite prendre les décisions appropriées. Voilà. Quel dirigeant ne souhaite pas avoir accès à toutes les informations pour prendre une décision?

Le problème avec les façons de faire conventionnelles, c'est le niveau de complexité et la lourdeur de la tâche quand un décideur demande à son comptable, par exemple, de lui préparer un ou des rapports et/ou graphiques pour démontrer telle ou telle situation. "Oui, s'ra pas long boss, donne-moi quelques heures, j'te donne ça demain avant midi!". Quand les rapports arrivent, il y a fort à parier que des questions soient suscitées par l'info qui s'y trouve. Par exemple: on constate que les ventes d'un tel secteur sont moins profitables d'années en années, pourquoi? Est-ce dû aux coûts de livraison? Est-ce dû à un vendeur en particulier? Quoi d'autres?

Il faut donc passer du temps sur la question, aller chercher des informations, les rassembler et les présenter dans d'autres rapports, et le processus se poursuit durant plusieurs heures, plusieurs jours.

Avec un système d'intelligence d'affaire comme celui que j'ai vu hier, les décideurs sont devant l'ordinateur, et en quelques clics de souris très rapides, les informations apparaissent, les questions surgissent, d'autres clics et les réponses arrivent. En quelques minutes, on voit toute l'information nécessaire à une prise de décision éclairée, et les gens qui d'ordinaire passaient du temps à préparer ces rapports peuvent se consacrer à autre chose.

En plus? C'est même pas cher! Une license à 1000$ ou 1800$, un peu de temps pour rassembler les données initiales dans une base de données comme Excel, ou Access, ou Oracle, ou SQL Server, ou autres, et le système va aller y chercher les données pour les traiter rapidement selon la demande du gestionnaire.

On prend souvent nos décisions suite à l'analyse de nos états financiers. C'est bien, mais incomplet, et le processus de recherche d'information décrit plus haut doit être mis en branle si on veut pousser notre analyse plus loin pour trouver des réponses. Avec un système comme Tableau, ce problème est résolu!

Ben là! Pourquoi s'en passer? Ben justement, je ne le sais pas! Il me semble qu'une telle façon de faire est efficace et permet de sauver des coûts et de gagner du temps. Ça permet de rester compétitif.

C'est là que les principes de gestion du changement entrent en jeu. Ce n'est pas facile de faire passer de nouvelles idées à des gens qui souhaitent demeurer dans leur zone de confort, qui ne veulent pas trop modifier leurs façons de faire. À tort ou à raison, il faut bien l'admettre.

Je connais des gens qui travaillent très forts pour démontrer les bienfaits de la méthodologie Agile, je fais partie de ceux qui souhaitent faire comprendre que l'embauche d'un consultant s'avère une décision rentable (particulierement en temps de crise), et maintenant je me rallie du côté de ceux qui veulent implanter l'intelligence d'affaire en entreprise.

Quels sont les moyens d'atteindre les décideurs, comment arriver à se faire entendre? Comment changer le monde?

Je suis toutes oreilles à vos commentaires.

lundi 15 juin 2009

L'effet Twitter

J'ai envie de parler de mon expérience avec Twitter car j'entends encore plusieurs personnes dire que cet outil leur semble une perte de temps, quelque chose d'absolument inutile et sans intérêt.

Je tweete depuis un peu plus de deux mois. J'ai rapidement trouvé plusieurs éléments positifs à cette activité. En fait, j'ai vite compris que cet outil était un outil supplémentaire important dans le cadre du développement des affaires de l'entreprise (vus savez, Les Services informatiques Poulin et associés inc.??: sonia.sanfacon@srviftpoulin.ca) (Ben non, j'en manque pas une!!).

Je crois que le meilleur parallèle qu'on peut faire pour illustrer ce qu'est Twitter, c'est de le comparer à un cocktail ou un 5 à 7 d'affaires pour faire du réseautage: Il s'y trouve plusieurs personnes qu'on ne connaît pas, certains qu'on connaît. Plusieurs conversations sont engagées un peu partout, certaines qui sont pertinentes pour nous, d'autres qui le sont moins. On se mêle à un groupe, un peu plus tard à un autre, on discute sérieusement, d'autre fois on a le ton un peu plus léger, on apprend des informations sur différents sujet, il y a certaines personnes qu'on est certain de retrouver et on en est très heureux, d'autres qu'on préférerait-ne-pas-voir-mais-bon-c'est-comme-ça, etc...

Donc, on comprend que le fait de tweeter (certains commencent à dire: gazouiller! C'est quand même mignon!!) ne constitue pas la totalité de nos activités professionnelles, au même titre que le réseautage, mais qu'il peut être un bon moyen de se donner de la visibilité et d'en apprendre sur plusieurs sujets. Dans cette optique, je vois mal comment je pourrais m'en passer! D'autant plus que dans les cocktails d'affaires, je ne me sens pas nécessairement comme un poisson dans l'eau. J'ai un certain malaise et je dois travailler fort pour passer par-dessus. Derrière mon ordinateur, ce malaise n'est pas tout à fait éliminé, il est un peu différent mais il est grandement diminué!

Il m'est arrivé certaines choses qui sont directement reliées à mon utilisation de Twitter. Par exemple: J'ai reçu un courriel d'un gars que je ne connais pas, qui souhaite reprendre ses activités de consultant en informatique. Il a lu quelques articles de mon blogue (qui est facilement visible par les utilisateurs de Twitter qui me suivent ou qui suivent ceux qui me "retwittent"), et il a apprécié certains de mes articles qui parlent de la consultation en TI, alors il m'a demandé de le rencontrer. Voilà une très belle opportunité d'affaire pour l'entreprise!

Aussi: certains entrepreneurs en informatique, qui Twittent allègrement, m'ont présenté à des informaticiens qui souhaitent devenir pigistes, afin que je les aide à trouver un mandat. Il est évident que ma présence sur le web me permet de rester très présente avec ces gens qui peuvent difficilement oublier que je suis là et que je souhaite faire grandir l'entreprise! Voici deux précieux alliés dans mon réseau: Nicolas et Bruno. Il y en a beaucoup d'autres qui contribuent à rendre mon expérience si enrichissante.

C'est sûr que je dois y mettre un peu de temps. Mais très peu. Je dirais que je passe au maximum 45 minutes par jour. Il a des jours où j'y vais beaucoup moins car j'ai des urgences à régler. Je considère que c'est un investissement de temps important, et je peux le faire quelques minutes à la fois, donc ça a moins d'impact sur mon horaire.

J'apprends tranquillement les règles de "l'étiquette" à respecter, je m'inspire de certains pour améliorer ma façon de m'y exprimer, j'ai rencontré en chair et en os des gens très intéressants lors du dernier TweetUp (un rassemblement des utilisateurs de Twitter de la région), etc. J'affirme donc maintenant haut et fort que tout le positif retiré de cette expérience fait que je vais continuer longtemps à tweeter!

lundi 8 juin 2009

Les blagues d'une enfant de 7 ans

Ma fille est dans une période où elle invente des blagues. À tout moment, elle nous raconte une "bonne" blague de son cru. En voici un exemple:

Dominique: - Maman, j'te raconte une blague que j'ai inventée, Ok?

Moi: - Mouais, vas-y, j't'écoute... (Ah non! Pas encore! Et je vais devoir faire semblant de trouver ça drôle, je suppose?)

Dominique: - C't'une fois 2 jumeaux. Le 1er dit au 2e: "As-tu vu la poule?" Le 2e répond: "Non, où ça?" Le 1er, t'sais là, lui du début, il dit: "Tu devrais la voir, on a des yeux de jumeaux!"

Oh my god. Elle est fière, en plus. Patience, ça va passer!

La satisfaction d'un nouveau client

Je suis en train d'essayer de tenter une percée chez un éventuel nouveau client. Comme vous voyez, ce n'est pas encore fait!

La vérité, c'est qu'on a déjà, par le passé, proposé nos services de consultation pour ce client, mais ils ont changé leur environnement technologique et notre conseiller "attitré" n'avait plus les compétences requises. Et comme il avait fait un très bon travail, ils n'ont pas eu besoin d'autres consultants.

Depuis quelques mois, j'ai repris contact avec eux pour vérifier leurs nouveaux besoins et leur présenter nos nouvelles ressources. Ils n'avaient besoin de rien, jusqu'à la semaine dernière: oui, ils auraient peut-être un besoin pour l'été, pas vraiment dans nos "cordes" habituelles, mais quand même.

Youppi! J'ai une demande d'un client! N'est-ce pas motivant! Ok. Maintenant, faut le satisfaire. Quelques étapes simples pour offrir un très bon, un excellent service. Je ne vais tout de même pas envoyer n'importe qui!

1. Fouiller dans ma banque de candidats. Si personne ne correspond, voir étape no. 2.

2. Procéder au recrutement: banques de candidats sur Internet, affichage de poste, vérifier auprès de mes meilleurs partenaires.

3. Évaluation des candidatures reçues. Ont-ils toutes les compétences demandées? Leur expérience est-elle pertinente? Dans "expérience pertinente", il y a un sens très large que je dois préciser en épluchant toutes les expériences une à une. Si certaines ne sont pas très claires, je les vérifierai lors d'une entrevue téléphonique.

4. Entrevues téléphonique avec les candidats retenus. Dans ce cas, il y en a BEAUCOUP! (Oh my god! Des techniciens - support aux usagers, il y a en beaucoup de disponibles!!)

5. Discussion au sujet du taux horaire. Oops! Le budget du client est très limité. TRÈS limité. Bon, on va faire avec. On ne cherche pas un sénior, ça devrait aller.

6. Oh! Les besoins du client changent un peu: on va y aller à 2 jours/semaine. Ok, une sélection naturelle vient de se faire. J'avertis mes candidats: ça m'en fait pas mal moins à rencontrer. Quoique finalement, je suis surprise, plusieurs seraient très satisfaits d'un tel horaire. Ouf! Tant mieux!

7. Entrevues au bureau: je dois tenter de bien connaître les personnes que je présenterai au client. Questions sur leur expérience, oui, mais aussi sur leur personnalité. Qui sont-ils? Qu'est-ce qu'ils aiment? Ils doivent me décrire dans quel environnement ils sont heureux, quelles sont leurs aspirations, quelle structure hiérarchique les motive davantage, etc. Un candidat heureux va performer beaucoup mieux qu'un candidat malheureux, c'est bien connu! Je profite de l'occasion pour jaser un peu de tout et de rien. C'est un très bon moyen de voir comment ils évoluent, comment ils "improvisent", comment ils sont au naturel. Plusieurs ne sont pas à l'aise dans un cadre d'entrevue, alors j'essaie de minimiser cet effet. Je demeure très souriante, j'essaie de faire quelques blagues, je veux vraiment les mettre à l'aise. Pas question de piéger personne: je ne crois pas que j'obiendrais de bons résultats. Ils voudraient me dire ce que je veux entendre au lieu de me dire ce qu'ils pensent vraiment.

8. La prise de références: La plupart du temps, elles ne sont pas trop mauvaises. Mais quelque fois, elles sont vraiment excellentes, et c'est ce type de références que je recherche chez mes candidats. La personne, premièrement, me rappelle rapidement. Elle est vraiment emballée par le candidat, elle décrit des situations précises où il a performé avec brio, elle ne tarit pas d'éloges, elle le recommande chaudement. Son environnement ressemble à celui vers lequel je m'apprête à l'envoyer. Wow!

9. C'est avec fierté que je le présente à mon client, en lui remettant son CV, un résumé des commentaires reçus, un résumé de mes propres commentaires, le taux demandé pour ses services.

10. L'attente. Moi, je suis prête, je ne fais que ça, placer du monde. Le client, il s'occupe de ses activités. Il ne fait pas que ça, alors il y a inévitablement un délai. Ok, j'attends!

11. La réponse: oui, vous voulez rencontrer mon ou mes candidats? Bien sûr! Je vous aide à coordonner tout ça avec plaisir.

12. Et après, j'attends encore. Ça va finir par se conclure!

Et à travers ces étapes, il y en d'autres qui sont effectuées en parallèle: je dois rester en contact avec tous les candidats qui m'ont envoyé leur CV. Je dois leur dire si je les rencontre ou non et sinon, je dois leur donner une brève explication. Je dois classer toutes les candidatures reçues, je dois, au fur et à mesure que le processus avance, donner les derniers développements aux candidats. Je dois garder mes dossiers d'entrevue bien à jour et bien documentés, pour d'éventuelles opportunités.

Et quand mon pseudo-nouveau client prendra une décision finale, favorable bien sûr (il paraît que je suis positive et qu'on apprécie ce trait de caractère chez-moi!!), je pourrai crier Victoire!!

lundi 1 juin 2009

Informaticien vs Entrepreneur en informatique

Il y a une nette différence.

Lors du souper-conférence de jeudi dernier, organisé par l'AQIII (http://www.aqiii.org/pls/htmldb/f?p=105:34:728813266133988:::::), j'ai appris un tas de trucs vraiment intéressants à propos du statut de travailleur autonome en technologies de l'information, ainsi que leur vulnérabilité quant au statut fiscal.

À la demande générale (!!!) de mon ami Bruno (http://generationagile.blogspot.com/), j'ai décidé de tenter de résumer un peu la situation.

Je pense qu'il serait bon de vous parler de l'attitude que devrait avoir un travailleur autonome, dans sa façon de gérer son entreprise, afin de l'aider à être considéré comme un entrepreneur. Car c'est bien le but recherché: il est très avantageux, au niveau fiscal, d'être considéré comme une compagnie, comme un entrepreneur en informatique, à cause, notamment, des taux d'imposition moins élevés et de la possibilité de déduire plusieurs dépenses.

Mais dans les faits, comment se distingue un entrepreneur? Est-ce tout le monde qui peut se dire entrepreneur?

Quelques bonnes pratiques à mettre en application quand on est une compagnie:

. Employer du personnel (secrétariat, techniciens, etc.). Ça ajoute à la structure d'affaires de l'entreprise.

. Avoir et utiliser ses propres outils (ordinateur portable, téléphone, etc.).

. Se fixer librement son propre horaire. (Si le client impose un horaire pour des raisons de sécurité, c'est bien évident que le désir de satisfaire son client est tout à fait louable!)

. Avoir la possibilité de travailler en-dehors des locaux du client, dans ses propres locaux.

. Fixer une durée déterminée au contrat. Un début, une fin. Il faut éviter de faire partie des meubles chez le client!!

. Ne pas trop s'intégrer à l'entreprise du client, dans le sens de: utiliser ses propres documents identifiés à sa propre entreprise (factures, papier entête, cartes d'affaires, etc.) et éviter d'utiliser son nom personnel dans le nom de son entreprise.

. Diversifier sa clientèle. Essayer de se garder disponible pour répondre à plus d'un client à la fois.

. Communiquer nettement l'intention des parties dans le contrat: il s'agit de créer une relation déterminée par un contrat d'entreprise.

. Assumer le risque économique inhérent à sa situation.

. Au sujet des directives sur le travail à accomplir, l'entrepreneur devrait avoir le libre choix des moyens d'exécution du contrat. Le client fait appel à un spécialiste, un expert qui a développé ses propres méthodes de travail.

. Ne pas bénéficier des conditions et avantages des employés du client. Les jours de maladie, fonds de pension, etc., ne sont pas pour l'entrepreneur.

. Effectuer rigoureusement sa tenue de livre

. Et adopter des comportements professionnels: réseautage, publicité, formation continue, assurance-responsabilité, etc.

Bien sûr, il est quelque fois impossible de satisfaire à toutes ces conditions à la fois. Mais il faut vraiment tendre vers ça. Malheureusement, in'y a aucune façon de garantir que l'entrepreneur ne sera jamais cotisé. Mais en essayant d'adopter toutes ces façons de faire, vous aurez bien des chances d'éviter la cotisation!

Avant de devenir un entrepreneur, vous devez acquérir certaines connaissances: comment on fait une facture? Comment on déniche des clients? À quelle fréquence on envoie nos factures? Comment puis-je assumer le risque de demeurer en inter-mandat durant des périodes indéterminées? N'agissez pas comme un employé qui n'a pas à se soucier des questions administratives. Vous êtes le dirigeant d'une entreprise, vous devez maintenant en assurer la gestion, sous toutes ses facettes.

L'AQIII donne un excellent support aux travailleurs autonomes en TI. Entre autres, le contrat-type qu'ils ont préparé (http://www.aqiii.org/pls/htmldb/adu?p=17311416329298169) est un modèle à suivre le plus fidèlement possible quand vous devez traiter avec une firme intermédiaire telle que Services Informatiques Poulin et associés inc. (Hi! Hi! sonia.sanfacon@srviftpoulin.ca). Il a été rédigé par des avocats, suite à l'étude de la jurisprudence qui regroupe jusqu'à 150 décisions reliées à cette problématique. Chaque clause essaie de tenir compte de la réalité des besoins du clients, des firmes intermédiaires et des travailleurs autonomes.

Et voilà! Vos questions et commentaires sont évidemment les bienvenus!!

La patience est une qualité que j'ai déjà eue, un jour

Mais il semblerait que je l'ai perdue, depuis...

Aujourd'hui, sur le chemin du bureau, alors que je prenais ma vitesse pour m'engager sur l'autoroute, quel'un m'a "gentiment" coupée pour prendre une sortie, mais finalement il ralentissait, se dirigeait ni vers la sortie ni vers l'autoroute, mais plutôt, genre, entre les 2... Mais où donc pouvais-je aller? Je restais derrière lui, qui me ralentissait, et par conséquent m'empêchait de prendre ma place, et là, je pestais en même temps que j'avais une petite envie de paniquer et, surtout d'être ailleurs que sur une autoroute en train de me faire entrer d'dans ou de foncer moi-même dans j'sais pas trop qui, mais ailleurs (dans mon lit? Un bain chaud? Une table de massage? Sur une terrasse avec Véro à siroter un verre de vin? Les possibilités sont infinies...).

Arrivée au bureau, je signe ma partie d'un contrat que je dois ensuite scanner et envoyer à mon client. Malheur! J'ai perdu tous les destinataires qui étaient enregistrés dans le scanner! J'essaie d'entrer le destinataire manuellement, mais non, ça ne fonctionne pas. Bon, pas grave, on a un contrat de service, ils vont m'arrenger ça. Un appel, et hop! ... je laisse un message car le gars n'y est pas et il va me rappeler. Quand? Ben ça, on verra bien! Maudite affaire!

OK, on continue. Je fais mes factures, car le mois est terminé. Tout va bien, jusqu'à ce que je les enregistre en PDF. Bordel! Il modifie toute ma mise en page! Quessé ça!! OK, je télécharge les mises à jour nécessaires, ça va régler le problème. Quoi? Non? Ça ne change rien? On essaie, encore, encore, rien n'y fait. OK. Tout le monde a déjà eu envie de pitcher son ordi par la fenêtre? Moi aussi! Ça m'est arrivé aujourd'hui-même! Bon, finalement, le stagiaire a réglé le problème. Mais pas définitivement, parce que la solution n'est pas du tout pratique, mais au moins je peux envoyer mes factures.

Oh! Le téléphone! C'est le gars du scanner! Je lui raconte mon problème et oups! Je n'appuyais pas sur les bonnes touches pour trouver les destinataires... s'cuzez!! Et merci beaucoup pour votre aide!...

Il me semble qu'on pourrait se rendre au bureau sans y risquer sa peau, scanner un document en quelques mini-minutes, faire et envoyer des factures en quelques autres mini-minutes. Pas y passer la journée!!

Mais à travers tout ça, et c'est ce sur quoi je vais me concentrer à partir de maintenant, j'ai 2 candidats qui sont convoqués en entrevue cette semaine. Youppi!!!!! Je me sens déjà mieux.

mercredi 27 mai 2009

Le télémarketing, c'est l'fun... vraiment?

Depuis lundi que je sais qu'aujourd'hui, je dois passer beaucoup de temps à faire des appels chez plusieurs clients potentiels pour proposer nos services-conseils (petite plogue: Les Services informatiques Poulin et associés inc., sonia.sanfacon@srviftpoulin.ca. Pas encore de site web, mais ça ne saurait tarder. Cordonnier mal chaussé, je sais, je sais...)

Dans ma planification de la semaine, c'est aujourd'hui qu'il y avait du temps pour ça, et je n'avais aucune raison de procrastiner. Donc, ça fait un petit bout que je fais des appels, et que je fais des appels, et que je fais des appels.

Vous vous en doutez, je n'aime pas beaucoup cette tâche. Y a-t-il quelqu'un qui aime faire ça? Mais quand on s'y met, c'est finalement moins pire que ce qu'on appréhendait. Je parle à des gens plutôt sympathiques, quand j'arrive à parler à des gens. C'est ça qui détermine si j'aime ce travail ou non: parler à des gens plutôt froids et distants m'aurait découragé rapidement. Mais non, ils ne semblent pas dérangés par mon appel et sont assez ouverts à me parler. C'est un bon point pour me donner suffisament envie de continuer. C'est que j'ai une longue liste à passer au travers! Je vais me taper encore plusieurs journées comme ça.

(Youppi.)

Je ne maîtrise pas la technique à 100%, mais quand même, j'ai quelques trucs pour optimiser le processus. Sourire en parlant, obtenir la permission d'envoyer ma documentation et de rappeler pour un suivi, poser des questions pour démontrer une bonne écoute des besoins, etc.

Est-ce qu'il y a des choses que je devrais savoir? Est-ce qu'il existe un truc que je ne dois absolument pas omettre?

lundi 25 mai 2009

Maîtriser les techniques de rédaction: ce n'est pas donné à tout le monde...

J'ai lu ce billet très intéressant au sujet des titres de blogue: http://ow.ly/8U4m

Et ça m'a fait penser de partager ceci avec vous: ma fille de 7 ans écrit a commencé à écrire une collection de petits livres. Comprenez moi bien: On ne pense pas encore à la faire publier. Ça fait dur son affaire!

Mais ceci étant dit, je suis très fière d'elle. Je trouve que c'est une excellente idée qu'elle a eue de faire ça. Elle invente l'histoire, écrit les textes, et illustre même à chaque page. Ce sont de courtes histoires, environ 4-5 pages chacune. C'est la collection "Lili": Lili prend son bain, Lili joue dehors, Lili apprend des choses, etc. Ça fait dur, mais c'est normal, elle est en 1ère année, on ne s'attend pas à mieux. Sauf quelques fois où je pense qu'il y a nettement place à l'amélioration.

Par exemple, le 9e tome. Je vous le reproduis ici. Je pense qu'elle a vraiment manqué de motivation pour celui-là, je vous laisse en juger. Il a un total de 3 pages, incluant la page titre: Lili se chicane avec ses pires ennemis.

Page titre: Lili se chicane avec ses pires ennemis.

Page 2: Lili se promène dans la rue de l'école.

Page 3: Lili rencontre ses pires ennemis et la chicane commence.

Fin de l'histoire.

...

J'sais pas trop quoi dire. Espérons qu'il y aura une suite?

En tout cas, elle aurait intérêt à lire le billet au sujet des titres. Elle apprendrait à ne pas dévoiler le punch dans son titre.

jeudi 21 mai 2009

Je suis vraiment impressionnée...

Par ceci: http://www.webdesignerdepot.com/2009/05/30-artistic-and-creative-resumes/

Wow!

Vu ici: http://twitter.com/jonathanboyer

Pourquoi embaucher un consultant en TI?

Il y a un mythe qui a la vie dure: un consultant, ça coûte ben trop cher!!

FAUX! (Non, non, j'suis pas fâchée, mais c'est sorti spontanément, que voulez-vous...)

Je le démontre:

À titre d'exemple: Le gars (ou la fille, voyons donc!) sort de l'université, il se fait embaucher dans une entreprise à un salaire de 40 000.00$ par année, soit environ 20$/l'heure. En fait, il faut ajouter tous les avantages imposables, congés de maladie, vacances, etc.... Entre 25-30% de plus, c'est ce que tout ça coûte environ. L'entreprise offre une assurance collective à ses employés? On ajoute au bas mot 5%. L'entreprise offre un fonds de pension? Encore un surplus important.

Bon. Maintenant, il faut le former, notre junior. Il comprend bien l'informatique, il aime ça, il en mange, et il a vu pas mal de choses à l'université. Il a fait le tour des technologies actuelles. Mais il n'est pas expert. Il n'est pas capable de réaliser toutes nos demandes. On va donc probablement le jumeler à notre expert, qui lui nous coûte pas mal cher. On va peut-être l'envoyer suivre la formation sur notre technologie.

De temps en temps, on va l'inviter à des activités de bureau pour renforcir l'esprit d'équipe. On va lui fournir un espace de travail ergonomique pour ne pas qu'il développe de maladie en ite, et comme il arrive qu'on prenne du retard, entre deux projets, on va lui dire de continuer à développer ses compétences avec d'autes tâches qui ne sont pas vraiment nécessaires-mais-il-faut-bien-le-garder-occupé.

Si on a bien effectué tout le processus de recrutement, qui nous a lui aussi coûté pas mal cher, dans quelques années, on va trouver que notre candidat est vraiment bon et qu'il nous rend d'excellents services. On va être content de lui. Mais il va probablement aller travailler ailleurs.

Et on va recommencer le processus.

Si on embauche un consultant, ça va plutôt ressembler à ceci:

Son taux horaire sera la seule chose que vous aurez à débourser. Toujours à titre d'exemple: Il vous coûte 75$/l'heure? Il vous coûte 75$/l'heure. Pas un sous de plus. Calculez la durée du projet et multipliez par le taux horaire, vous obtenez le coût total du salaire associé à votre projet. C'est tout. Et profitez maintenant de tout ceci:

Il est expert dans son créneau, vous l'embauchez car il connaît votre technologie, il en est le spécialiste. Il entre un matin chez-vous, et il est fonctionnel, là, tout de suite. Il a son portable, n'est-ce pas fantastique? Votre projet dure 6 mois? Votre prochain projet ne débutera que dans 3 mois? Gardez le consultant pour 6 mois, et reprenez-le dans 3 mois. Il s'occupe lui-même de maintenir ses compétences à jour, il va en formation continue, etc. Vous ne vous occupez pas de ses vacances, ses assurances, vous n'avez aucune charge gouvernementale associée à son embauche.

Voilà! Je crois donc qu'il faut envisager sérieusement cette option lorsqu'on a un département d'informatique dans notre entreprise. Les consultants constituent une excellente réponse à nos problèmes!

mercredi 20 mai 2009

La fois où j'aurais voulu disparaître...

Ce midi, au restaurant, la serveuse a reconnu une cliente qu'elle n'avait pas vu depuis un bon bout de temps, à ce que j'ai pu comprendre. La cliente était une dame d'environ 50-60 ans (je ne suis pas très bonne pour deviner l'âge des gens, mais bon, vous voyez le genre.).

La serveuse à dit ceci à la cliente:

"Allô! J'suis contente de te voir! Mais t'as donc ben vieilli!!"

...


Le malaise, mes amis, le malaise. Les balbutiements incompréhensifs qui sortaient de là, tous plus insipides et inutiles les uns que les autres. Ils ne servaient qu'à se caler encore plus, si ça s'peut. Les explications: "Ben non, c'pas ça, mais t'a changé, mais t'es super belle, wow, t'as l'air en forme..." De toute beauté!

Ça m'a rappelé une fois où j'avais fait une ÉNORME gaffe dans le genre... Je travaillais dans une épicerie et il y avait une cliente qui venait souvent et qui passait toujours à ma caisse. Avec les années, elle était devenue une espèce de cliente préférée, j'aimais la rencontrer au magasin et placoter quelques minutes avec elle de tout et de rien. Et, détail ayant son importance, elle était pas mal bien enveloppée, vous voyez?

Un moment donné, elle était enceinte. Ben oui, ça arrive ces choses-là.

Un moment donnée, je la rencontre au magasin en plein été, alors qu'il faisait très chaud, une canicule d'enfer que les femmes enceintes en fin de grossesse ne peuvent plus endurer. Comme je suis très gentille et que je sympathisais avec elle, je lui dis, pleine d'empathie: "tu dois avoir hâte d'accoucher, avec cette chaleur".

Ben oui, vous me voyez venir depuis tantôt. C'est en plein ça. Elle m'a répondu: "Oh, mais j'ai accouché depuis 3 semaines!".

"Oh, euh.." Rétorquai-je. Mais une petite voix sage me disait de ne rien ajouter, tout était dit.

mardi 19 mai 2009

Pourquoi mon weekend de 3 jours n'en a eu que 2

J'ai envie de vous raconter toutes mes petites aventures du weekend, histoire de demeurer dans le ton très léger qui est affiché dans ce blogue depuis ses débuts.

Vendredi soir, le souper avec ma meilleure amie a bel et bien eu lieu, ce qui fait que je ne suis pas allée chez la coiffeuse comme c'était prévu initialement. Mais en suis-je vraiment déçue, me demanderez-vous? PAS DU TOUT! Mon rendez-vous est remis à demain, voilà tout. Et j'ai eu un très bon moment avec Véro. Très bon. Potins, sushi, vin. Que demander de plus? Rien.

Samedi, pleins de petits instants très agréables. Notamment, un déjeuner au resto avec mon chum, à ne pas se parler mais à plutôt regarder le journal. Je sais que plusieurs doivent se dire, quand ils nous voient: "tu parles d'un couple plate, ils ne se parlent pas, ils regardent le journal et font leurs mots-croisés et leur sudoku...". Mais ça ne me dérange pas: manger au restaurant avec mon chum tout en lisant le journal et en faisant les mots croisés, j'adore! Il s'agit d'un instant de calme et de douceur ensemble. On n'est pas obligés de parler tout le temps et d'être crampés de rire tout le temps. Et des fous-rires ensemble, on en a souvent, et des discussions aussi. Et si on a envie de parler au restaurant, on le fait, on n'a pas établi de règles contraires. Mais si on n'a rien à se dire, on se tait. Je n'ai aucune difficulté avec ça, au contraire.

Samedi soir: on a décidé d'aller manger du homard à Rivière-du-Loup. Pas qu'il n'y en n'a pas du bon à Québec, mais on avait envie de s'éloigner pour être certains de ne pas rester à la maison à travailler et à remplir de quelconques obligations-pas-vraiment-obligées. Donc, un petit aller-retour, au cours duquel on a justement eu un fou-rire assez intense! Je ne sais pas si vous connaissez la chanson "la perruche à morpions". Je ne la connaissais pas mais je l'ai entendue à la radio sur le chemin du retour. Chanson ultra-vulgaire, pas de classe pantoute, mais on l'a quand même écoutée jusqu'au bout, et Dieu qu'on a rit! Une espèce de chanson à répondre, sans aucune censure, et je ne faisais qu'imaginer les p'tits vieux, à Soirée Canadienne, en train de frapper dans les mains allègrement et répéter chaque répliques dans la joie la plus totale! Je pense que les perruques auraient défrisé. Je ne sais pas si on peut la trouver sur le web, mais je ne la cherche pas et je ne vous mets pas le lien. Trop hot pour ça. Mais dans l'intimité de mon auto avec mon chum, le potentiel hilarant est très présent.

Dimanche, le clou de notre journée: on a donné du sang chez Globule. Première fois pour Sylvain, seconde pour moi. Super! On était fiers de nous.

Lundi: je décide d'aller voir mes courriels au cas où il y aurait des petites urgences à répondre, car je savais que j'avais un dossier important en cours. Urgence, vous dites? J'ai dû passer près de 6 heures au bureau pour compléter un tableau de 80 pages, pour présenter une candidature! C'est en bougonnant tout l'après-midi que j'ai fini par compléter le travail. J'ai eu l'aide du candidat qu'on présente, et celle de mon chum qui voyait à ce que je ne manque pas de poutine et autre bouteille d'eau durant ma prestation de travail. On devait aller souper chez ma mère, mais j'ai dû annuler en a profité à ma place, le chanceux.

J'échangerai ça contre un après-midi ensoleillé à profiter de la vie. Pas plus compliqué que ça.

vendredi 15 mai 2009

Un vendredi dingue, dingue, dingue!

Cette journée est exactement à l'image de celles qui me stimulent le plus. Chargée à souhait! C'est comme ça que je suis à mon meilleur et que je performe le plus.

Cas #1: Ce matin en entrant au bureau, à 8h00: j'avais un courriel d'un partenaire envoyé à 22h40 hier soir, alors que je dormais profondément, et donc n'étais pas en train d'attendre des demandes urgentes à livrer, me demandant de fournir pour VENDREDI MATIN un tableau avec plein de critères d'expérience démontrés de telle, telle, telle, telle et telle manière. Eille! C't'à matin, ça!!! Vite, rejoignons le candidat et demandons-lui de l'aide, comme ça, tout de suite, vu qu'il n'avait probablement rien à faire et qu'il attendait justement que quelqu'un lui demande ça! OK, il accepte, on va se partager le boulot et tenter de fournir l'info à temps, pour ne pas rater l'occasion.

Cas #2: Quelques minutes plus tard: Un partenaire à qui je devais fournir des documents au plus tard dimanche soir m'appelle pour me demander de lui fournir le tout AUJOURD'HUI, sinon il ne sera pas capable de travailler sur sa partie à temps, et ne pourra donc pas présenter la soumission. OK, on refait le plan de match pour arriver sans y mettre trop d'heures en fin de semaine!

Cas #3: Un peu plus tard: j'ai la possibilité de me joindre ce midi à mon patron et amoureux pour un dîner d'affaire avec un partenaire éventuel avec qui j'aimerais beaucoup travailler. Ma première réaction: OK! J'y serai! Ma seconde réaction: Euh... retour au cas #1: Trop de risque que je sois encore là-dessus. Retour au cas #2: trop de risque de ne pas être en mesure de livrer la marchandise. Et voir cas #4 (un genre de Retour vers le Futur, pas pire, hein?) : Trop de risque de ne pas pouvoir y être. Je ne peux pas accepter, en fin de compte. Merde.

Cas #4: Mon amie Véro m'écrit qu'elle voudrait bien qu'on se voit ce soir pour prendre un verre, elle est dans un espèce de néant et a envie de partager tout ça. (En fait, elle a dit qu'on devrait se saoûler la gueule, mais je trouve que ça fait moins joli sur mon blogue.). Bon. J'ai un r-v ce soir pour faire refaire mes mèches. Mais ne vous inquiétez-pas: Je lui ai dit que tant pis pour les mèches! (En fait, je lui ai répondu: Fuck les mèches! Mais ça non plus, c'est pas très beau.) Ma repousse va continuer de faire sa job de repousse encore un petit moment, il y a des priorités à respecter. Bof, à travers les pissenlits et autres mauvaises herbes qui nous envahissent ces jours-ci, je vais me fondre au paysage et peut-être que ça ne paraîtra pas trop.

Cas #5: Ben en fait, il n'y a pas de 5e cas pour le moment. Je voulais juste vous dire que j'avais besoin de ces petites minutes de répit pour écrire ce billet, et que je me remets à la tâche à l'instant. Je vais probablement me caller du poulet pour dîner à mon bureau et continuer à travailler tout en mangeant. Je vais faire attention de ne pas trop "beurrer" mon clavier, vous en faites-pas.

mercredi 13 mai 2009

Un peu de publicité!

J'ai d'excellents candidats qui sont disponibles:

. Analyste et chargé de projet, certifié PMI et Oracle, 7 ans d'expérience
. DBA Oracle, spécialiste UNIX et Solaris, 25 ans d'expérience
. Plusieurs chargés de projet senior
. Architecte organique .NET 10 ans d'expérience
. DBA SQL Server 10 ans d'expérience
. Analyste fonctionnel .NET, Java, Mainframe, 14 ans d'expérience
. Plusieurs programmeurs Biztalk
. Plusieurs développeurs PL/SQL

etc....

sonia.sanfacon@srviftpoulin.ca
418-977-8892

Il y a de la flatterie dans l'air... et j'aime ça!

Il y a des jours comme ça. Aujourd'hui, les occasions se multiplient de dire à mes partenaires d'affaire à quel point je les apprécie, quelles sont les forces qu'ils ont et que j'admire, en quoi est-ce que leur collaboration m'est précieuse, quels aspects de notre partenariat me stimulent.

À chaque fois que je profite d'une telle occasion et que je prends le temps d'exprimer ma reconnaissance, j'ai tellement l'impression d'avoir posé une action concrète pour solidifier des bonnes relations, et j'en ressens immédiatement les bienfaits, par la réponse que de tels commentaires suscitent, et un peu plus tard par la collaboration davantage soutenue avec ces partenaires.

Dans ma description de tâches (qui n'existe pas vraiment, soit dit en passant), on appelle ça "établir et entretenir des bonnes relations avec les partenaires actuels et futurs". Je crois que c'est ma partie préféré!

Oui, oui, je sais, je ne suis qu'une émotive qui "ramollit" à la moindre brèche de sentimentalité qui apparaît...

lundi 11 mai 2009

Des idées en vrac

. Écrit par ma plus jeune sur une de mes innombrables cartes de fête des Mères: "Je t'aime tellement que je ne peux plus aimer personne d'autre. Tu es gentille, tu es belle et tu sens bon. En fait, tu sens la rose." Bon, merci pour la précision.

. Ma journée de la fête des Mères: après avoir lu lesdites innombrables cartes, j'ai passé l'aspirateur, lavé le plancher, époussetté partout, fait l'épicerie, deux brassées de lavage, lavé la vaisselle, fait la bouffe de la semaine, aidé mes filles dans leurs mille et un projets, reçu une petite amie à la maison. Je me sentais très "Mère", en effet.

. Je fais plein de gaffes aujourd'hui. Est-ce que les chirurgiens cardiaques ont des journées, comme ça, où ils font plein de gaffes? Je me demande ça, comme ça.

. Avec mes filles, on a fait une virée chez Ikea samedi dernier. Je leur enseigne déjà les grandes choses de la vie, et ma foi, elles apprennent vite et bien!

. Donc, au programme samedi soir? Assemblage de meubles! Après quelques vis toutes croches et des barreaux à l'envers, un appel à mon chum s'imposait. Il est venu régler le tout. Merci mon bel homme!

vendredi 8 mai 2009

Les clients sont exigeants!!!

Je me mets à leur place et je les comprends. Je ferais la même chose. Mais je suis à MA place, et ça représente un défi de taille:

Après 4 mois en fonction au développement des affaires de l'entreprise, je constate que les demandes de services-conseils sont très, très, très, très, pointues. On cherche un spécialiste en ÇA, qui a beaucoup d'années d'expérience en ÇA AUSSI, qui a déjà implanté plusieurs fois CECI, et qui a, à titre d'expert-spécialiste-pro-meilleur- a développé CELA dans ce contexte précis.

Ouf! Je pense que je peux maintenant affirmer que ceci représente mon plus important défi. Tenter de trouver LA perle, et même si la perle n'a pas 100% à l'examen des exigences, si elle a, disons, 92%, tenter de démontrer, après avoir bien écouté et compris les besoins du client, que cette perle sera bel et bien une perle!

Établir des contacts avec des clients, maintenir des bonnes relations avec les clients existants et les partenaires, entretenir mon réseau de contacts, gérer le personnel, analyser les résultats et orienter les décisions, etc, je me sens bien dans tous ces aspects de ma tâche. Il y a des difficultés, mais j'aime avoir à y faire face.

Mais la partie des exigences très spécifiques, c'est un peu moins naturel à gérer pour moi. Je disais dernièrement que je parle Techno, mais au fond je ne connais pas encore assez bien cette langue pour être parfaitement à l'aise avec ces exigences spécifiques. C'est pour ça que le défi est vraiment grand. Mais c'est normal, et la situation évolue rapidement.

Quand je m'arrête comme ça et que je fais le point, je réalise que je suis vraiment en train de prendre mon pied professionnel!

jeudi 7 mai 2009

Mon père, ce cher coco rasé!!

Mon père a décidé de participer encore une fois cette année au défi Têtes Rasées de Leucan, qui aura lieu le 7 juin prochain.

Go! Papa! On t'encourage!! Merci mille fois!!

http://defileucan.ca/Participant.aspx?id=12067

Le bonheur!!

On parle du bonheur ce matin dans les journaux: http://www.cyberpresse.ca/vivre/societe-et-sexualite/200905/07/01-854096-on-est-heureux.php.

Ce sujet m'interpelle. Comme la plupart des gens, mes expériences m'ont appris beaucoup sur le bonheur. Mais j'ai vécu une chose que la majorité des gens n'ont pas vécues, et cette expérience m'a appris beaucoup au sujet du bonheur: Lorsqu'elle avait 17 mois, ma fille a reçu un diagnostic de cancer, un neuroblastome, une forme de cancer plutôt rare. Et grave. Chimiothérapie, chirugies, radiothérapie, rechute, etc. Elle est maintenant en rémission depuis 4 ans.

En passant, je profite de l'occasion pour vous inciter à participer à ça: http://www.defileucan.ca/Participant.aspx?id=11327. Notre famille a bénéficié de tout ce que Leucan fait pour les enfants atteints de cancer.

Bon, revenons au bonheur. Quand on a un problème, quand on apprend une mauvaise nouvelle, quand il nous arrive une tuile, j'ai appris que si nous avons une possibilité de prendre action, de se lever le derrière de sur notre chaise et de poser des gestes pour essayer de régler le problème, ce n'est donc plus un vrai problème. Je perds mon emploi? J'ai la possibilité de faire mon CV, consulter Internet pour me cherche un emploi, vendre ma moto, etc... pour régler le problème. Ma fille a le cancer? Je ne peux rien faire pour guérir son cancer mais j'ai un immense pouvoir sur la façon dont on va tous vivre cette expérience. Je peux TOUJOURS me retrousser les manches et agir, poser des actions pour améliorer une situation. Je trouve que c'est rassurant de savoir que ce n'est personne d'autre que moi qui peut influencer mon bonheur. Wow!

Et on n'a pas le choix d'admettre qu'ici, on est choyés, les moyens sont tellement accessibles! Les sources de plaisir sont illimitées, faciles à trouver!

Je ne dis pas que ce sera toujours facile de trouver une solution et de régler un problème, mais je dis que ce sera toujours possible de le faire. Oui, au prix de certains efforts et sacrifices, c'est certain.

Alors, profitons de cet immense pouvoir que nous avons et continuons d'être heureux!

samedi 2 mai 2009

To do list

. Poulet Général Tao: Tchek!

. Dodo tard: Tchek!

. Cinéma: à faire

. Marche au soleil: Tchek!

. Collée contre mon chum: Tchek! Tchek! (Hi! Hi!)

. Travailler pour prendre de l'avance pour lundi: Tchek! (Hein! C'tait pas supposé, ça?)

. Souper chez-belle maman: à faire (Ça non plus ce n'était pas prévu, mais ne vous en faites pas, ce sera très agréable. Beaucoup de plaisir en vue. Oui, oui, vous étiez inquiets, mais là je vous ai rassurés. Ça va aller. Ne me remerciez pas.)

vendredi 1 mai 2009

Belles perspectives en vue

Bon. Le weekend est là, tout près, qui m'agace avec ses possibilités de repas au restaurant (Poulet Général Tao pour ce soir, Miam!!), de dodos tard le matin (ouiiiii, quel bonheur!!), de rayons de soleil (enwouèyyez, pitchez-vous dans ma face, j'veux pus être blême!!), de soirée cinéma-maison (hmmm, qu'est-ce qu'on pourrait bien regarder, cette fois?), de très bon temps collée contre mon chum (Non, pas de commentaires, ici...)...

Mais vous savez quoi? J'ai eu une super semaine, il y a plein d'opportunités intéressantes et j'aurais presqu'envie de repousser un peu le weekend pour pouvoir m'occuper de ces opportunités... Mais ça, c'est du zèle. Je vais donc, à partir de maintenant, tranquillement pas vite, commencer à décrocher, à penser aux bons moments qui m'attendent, et lâcher en douceur tout ce qui se rapporte au boulot.

...

Finalement, c'est pas difficile pantoute!

mercredi 29 avril 2009

Je parle Techno!!

Je maîtrise de mieux en mieux cette langue, la langue Informatique! Je suis loin de la connaître aussi bien que le français, mais j'évolue quand même à bonne vitesse. Dans les derniers mois, j'ai appris qu'un architecte, ce n'est pas nécessairement un professionnel du bâtiment! Un designer, ce n'est pas seulement quelqu'un qui s'occupe de mode ou de décoration! Et un informaticien, ce n'est pas celui qui "déjamme" le papier dans l'imprimante! (mais ça, quand même, je le savais depuis pas mal de temps, je tiens à le préciser!!).

Et des abréviations de 3 lettres, il y en a tellement, pour désigner des systèmes, des compagnies, plein d'affaires! Des CRM, SCM, SQL, et autres XML et ASP, autant de types de systèmes et d'environnement dont je ne soupçonnais même pas l'existence! Je démêle tout ça de plus en plus facilement.

Aujourd'hui, mon DBA (tiens, encore 3 lettres!) de chum m'a donné un bon exemple de comment est perçu un DBA dans une entreprise: http://technet.microsoft.com/fr-fr/sqlserver/dd787700.aspx.

C'est exactement l'image que je m'en faisais...

mardi 28 avril 2009

Petit conseil amical

Tu te cherches un emploi? Tu veux donner du piquant à ta vie professionnelle? Tu souhaites faire ta marque, avoir des responsabilités, faire une différence dans l'entreprise où tu travailles, te réaliser en tant que professionnel, avoir de l'influence, être un initiateur de succès, relever des défis stimulants, conquérir le monde? Genre?

Retourne tes appels, donne suite aux messages que tu reçois, ce sera déjà une bonne base!!

Note de l'auteur (Hé! C'est moi, ça!!): Cette catégorie de gens, heureusement en forte minorité, m'agace beaucoup. Mais qui n'a pas quelques petits irritants dans sa journée? Je vais m'en remettre aisément!

lundi 27 avril 2009

Pêle-mêle

. Pourquoi je perds du temps à penser à des choses que je devrai faire juste demain? Perte de temps et d'énergie!!

. La grippe porcine, ça vous stresse? Quand même, on est obligé de croire ce qu'on nous dit, un peu comme au garage avec les autos! j'aime pas beaucoup ça.

. Justement, je vais porter mon auto au garage demain. Rien de bien important, mais vont-ils trouver plein de faux problèmes? Ou pire, des vrais?

.Aujourd'hui, j'ai parlé à plusieurs personnes très intéressantes pour certains projets éventuels dans l'entreprise. J'adore la partie "développement des affaires" de mon travail! C'est un beau début de semaine!

dimanche 26 avril 2009

En avril, ne te découvre pas d'un fil...

... ben oui, mais là, c'est l'été!!!!!

Wow! Le hamac, les jeux dans la cour avec les enfants, les gens qui mangent sur les terrasses, pas de veste ni manteau pour sortir faire les courses, des légers coups de soleil... Quel beau weekend!

Je suis toute énergisée pour le retour au boulot demain. Amenez-en des défis, je vais tous les relever!!! (Ben, quand même, oubliez-pas que je suis toute seule dans ce bureau, pauvre petite moi!!!)

Faut que j'vous raconte: ma fille m'a fait un acrostiche, avec le mot "maman", pour me faire plaisir. Le voici:

Magnifique
Adorable
Merveilleuse
Aimable
pas Nounoune


... Oups! Un petit problème d'inspiration? Quand même, c'était gentil, non?

samedi 25 avril 2009

Un souper de filles version Web 2.0

Je suis Pour, elle est Contre, ou plutôt indifférente... Si elle s'attarde à y penser vraiment, elle voit les problèmes potentiels. Moi, je n'y vois que les avantages...

Ça faisait plusieurs semaines qu'on voulait se voir, se parler de notre quotidien au travail, à la maison, avec les amis, nos conjoints, les enfants, et ce soir, ça avait enfin lieu. Il y avait chez-moi la bonne bouffe, le bon vin, et la bonne compagnie, on l'avait mutuellement. On a parlé à volonté de tous les sujets dont il FALLAIT parler, tout est maintenant bien à jour. Vous savez, tous les potins qu'on a à peine effleurés, faute de temps, durant les dernières semaines? Eh bien, ce soir, on en a fait le tour complet. Et Dieu merci, il y a plein de drôleries dans toutes nos aventures. Sinon, elle ne serait pas l'amie qu'elle est. Et je crois bien que vice-versa. Oui, si je me fie au fou-rire que Véro a eu durant ma narration de l'histoire de mes retrouvailles avec mon ex-beau-frère, mon côté humoristique est aussi important pour elle que le sien l'est pour moi.

Le seul sujet sérieux, qu'on défend avec pas mal d'ardeur, ma foi! : Les réseaux sociaux: Facebook, LinkedIn, Twitter et cie. Elle n'y voit aucun intérêt, et de mon côté j'ai envie de mettre de côté certaines tâches pour m'y consacrer davantage.

Le vin aidant, nos discours ont été, disons, très "passionnés". Mettons qu'on a défendu nos point de vue avec ardeur!

Mais moi j'ai maintenant l'avantage du blogue pour partager avec plein de monde mon opinion sur l'utilisation du Web: Il faut exploiter cette avenue au maximum!!! Véro, tu finiras bien par constater que j'ai raison, une fois de plus!

Ce vendredi soir avec ma meilleure amie, après une semaine très mouvementée, fut vraiment apprécié. Merci Véro d'avoir partagé ce bon moment avec moi!

vendredi 24 avril 2009

Moi aussi je veux bloguer!!

... Mais je ne sais pas trop par où commencer! Mais bon, je crois beaucoup au potentiel d'un blogue au niveau du marketing et de la visibilité, entre autres, et aussi aux informations pertinentes qu'on peut partager de cette façon. Et après la conférence d'hier soir donnée par Sylvain Carle, http://www.afroginthevalley.com/, je vois mal comment je pourrais passer à côté! Alors, un-deux-trois GO, je me lance!

Ce sera peut-être un peu pêle-mêle au début, je partagerai des pensées, des défis que je réalise, des difficultés que je rencontre, des bonnes nouvelles, des petites blagues... Je vais essayer d'y mettre de l'humour parce que j'aime beaucoup faire ma drôle, plus souvent qu'à mon tour! Et j'imagine que je préciserai le ton général au fur et à mesure... ou peut-être pas? On verra bien.

En attendant, je m'apprête à profiter du super weekend qui est juste là, devant moi!!