mercredi 17 juin 2009

L'intelligence d'affaire: kessé ça?

Maintenant, je peux en parler. J'en entendais parler, mais ça restait un concept abstrait et vague dans ma tête. Je suis une visuelle, et j'ai eu la chance d'avoir hier une présentation d'un produit en intelligence d'affaire par un passionné et un connaisseur de ce principe et du sytème Tableau, en particulier: http://www.optionsmanagement.ca/newsletters/newsletter-1-6-2009/newsletter-1-6-2009.htm

Je suis vraiment enchantée d'avoir fait cette découverte. J'ai fait plein de liens avec les endroits où je suis passée dans mon parcours professionnel, j'ai pensé à une foule de situations où ce produit aurait été profitable pour les entreprises où j'ai travaillé.

En résumé, ce système permet de voir, comprendre et analyser les données de l'entreprise RA-PI-DE-MENT et SIM-PLE-MENT pour ensuite prendre les décisions appropriées. Voilà. Quel dirigeant ne souhaite pas avoir accès à toutes les informations pour prendre une décision?

Le problème avec les façons de faire conventionnelles, c'est le niveau de complexité et la lourdeur de la tâche quand un décideur demande à son comptable, par exemple, de lui préparer un ou des rapports et/ou graphiques pour démontrer telle ou telle situation. "Oui, s'ra pas long boss, donne-moi quelques heures, j'te donne ça demain avant midi!". Quand les rapports arrivent, il y a fort à parier que des questions soient suscitées par l'info qui s'y trouve. Par exemple: on constate que les ventes d'un tel secteur sont moins profitables d'années en années, pourquoi? Est-ce dû aux coûts de livraison? Est-ce dû à un vendeur en particulier? Quoi d'autres?

Il faut donc passer du temps sur la question, aller chercher des informations, les rassembler et les présenter dans d'autres rapports, et le processus se poursuit durant plusieurs heures, plusieurs jours.

Avec un système d'intelligence d'affaire comme celui que j'ai vu hier, les décideurs sont devant l'ordinateur, et en quelques clics de souris très rapides, les informations apparaissent, les questions surgissent, d'autres clics et les réponses arrivent. En quelques minutes, on voit toute l'information nécessaire à une prise de décision éclairée, et les gens qui d'ordinaire passaient du temps à préparer ces rapports peuvent se consacrer à autre chose.

En plus? C'est même pas cher! Une license à 1000$ ou 1800$, un peu de temps pour rassembler les données initiales dans une base de données comme Excel, ou Access, ou Oracle, ou SQL Server, ou autres, et le système va aller y chercher les données pour les traiter rapidement selon la demande du gestionnaire.

On prend souvent nos décisions suite à l'analyse de nos états financiers. C'est bien, mais incomplet, et le processus de recherche d'information décrit plus haut doit être mis en branle si on veut pousser notre analyse plus loin pour trouver des réponses. Avec un système comme Tableau, ce problème est résolu!

Ben là! Pourquoi s'en passer? Ben justement, je ne le sais pas! Il me semble qu'une telle façon de faire est efficace et permet de sauver des coûts et de gagner du temps. Ça permet de rester compétitif.

C'est là que les principes de gestion du changement entrent en jeu. Ce n'est pas facile de faire passer de nouvelles idées à des gens qui souhaitent demeurer dans leur zone de confort, qui ne veulent pas trop modifier leurs façons de faire. À tort ou à raison, il faut bien l'admettre.

Je connais des gens qui travaillent très forts pour démontrer les bienfaits de la méthodologie Agile, je fais partie de ceux qui souhaitent faire comprendre que l'embauche d'un consultant s'avère une décision rentable (particulierement en temps de crise), et maintenant je me rallie du côté de ceux qui veulent implanter l'intelligence d'affaire en entreprise.

Quels sont les moyens d'atteindre les décideurs, comment arriver à se faire entendre? Comment changer le monde?

Je suis toutes oreilles à vos commentaires.

lundi 15 juin 2009

L'effet Twitter

J'ai envie de parler de mon expérience avec Twitter car j'entends encore plusieurs personnes dire que cet outil leur semble une perte de temps, quelque chose d'absolument inutile et sans intérêt.

Je tweete depuis un peu plus de deux mois. J'ai rapidement trouvé plusieurs éléments positifs à cette activité. En fait, j'ai vite compris que cet outil était un outil supplémentaire important dans le cadre du développement des affaires de l'entreprise (vus savez, Les Services informatiques Poulin et associés inc.??: sonia.sanfacon@srviftpoulin.ca) (Ben non, j'en manque pas une!!).

Je crois que le meilleur parallèle qu'on peut faire pour illustrer ce qu'est Twitter, c'est de le comparer à un cocktail ou un 5 à 7 d'affaires pour faire du réseautage: Il s'y trouve plusieurs personnes qu'on ne connaît pas, certains qu'on connaît. Plusieurs conversations sont engagées un peu partout, certaines qui sont pertinentes pour nous, d'autres qui le sont moins. On se mêle à un groupe, un peu plus tard à un autre, on discute sérieusement, d'autre fois on a le ton un peu plus léger, on apprend des informations sur différents sujet, il y a certaines personnes qu'on est certain de retrouver et on en est très heureux, d'autres qu'on préférerait-ne-pas-voir-mais-bon-c'est-comme-ça, etc...

Donc, on comprend que le fait de tweeter (certains commencent à dire: gazouiller! C'est quand même mignon!!) ne constitue pas la totalité de nos activités professionnelles, au même titre que le réseautage, mais qu'il peut être un bon moyen de se donner de la visibilité et d'en apprendre sur plusieurs sujets. Dans cette optique, je vois mal comment je pourrais m'en passer! D'autant plus que dans les cocktails d'affaires, je ne me sens pas nécessairement comme un poisson dans l'eau. J'ai un certain malaise et je dois travailler fort pour passer par-dessus. Derrière mon ordinateur, ce malaise n'est pas tout à fait éliminé, il est un peu différent mais il est grandement diminué!

Il m'est arrivé certaines choses qui sont directement reliées à mon utilisation de Twitter. Par exemple: J'ai reçu un courriel d'un gars que je ne connais pas, qui souhaite reprendre ses activités de consultant en informatique. Il a lu quelques articles de mon blogue (qui est facilement visible par les utilisateurs de Twitter qui me suivent ou qui suivent ceux qui me "retwittent"), et il a apprécié certains de mes articles qui parlent de la consultation en TI, alors il m'a demandé de le rencontrer. Voilà une très belle opportunité d'affaire pour l'entreprise!

Aussi: certains entrepreneurs en informatique, qui Twittent allègrement, m'ont présenté à des informaticiens qui souhaitent devenir pigistes, afin que je les aide à trouver un mandat. Il est évident que ma présence sur le web me permet de rester très présente avec ces gens qui peuvent difficilement oublier que je suis là et que je souhaite faire grandir l'entreprise! Voici deux précieux alliés dans mon réseau: Nicolas et Bruno. Il y en a beaucoup d'autres qui contribuent à rendre mon expérience si enrichissante.

C'est sûr que je dois y mettre un peu de temps. Mais très peu. Je dirais que je passe au maximum 45 minutes par jour. Il a des jours où j'y vais beaucoup moins car j'ai des urgences à régler. Je considère que c'est un investissement de temps important, et je peux le faire quelques minutes à la fois, donc ça a moins d'impact sur mon horaire.

J'apprends tranquillement les règles de "l'étiquette" à respecter, je m'inspire de certains pour améliorer ma façon de m'y exprimer, j'ai rencontré en chair et en os des gens très intéressants lors du dernier TweetUp (un rassemblement des utilisateurs de Twitter de la région), etc. J'affirme donc maintenant haut et fort que tout le positif retiré de cette expérience fait que je vais continuer longtemps à tweeter!

lundi 8 juin 2009

Les blagues d'une enfant de 7 ans

Ma fille est dans une période où elle invente des blagues. À tout moment, elle nous raconte une "bonne" blague de son cru. En voici un exemple:

Dominique: - Maman, j'te raconte une blague que j'ai inventée, Ok?

Moi: - Mouais, vas-y, j't'écoute... (Ah non! Pas encore! Et je vais devoir faire semblant de trouver ça drôle, je suppose?)

Dominique: - C't'une fois 2 jumeaux. Le 1er dit au 2e: "As-tu vu la poule?" Le 2e répond: "Non, où ça?" Le 1er, t'sais là, lui du début, il dit: "Tu devrais la voir, on a des yeux de jumeaux!"

Oh my god. Elle est fière, en plus. Patience, ça va passer!

La satisfaction d'un nouveau client

Je suis en train d'essayer de tenter une percée chez un éventuel nouveau client. Comme vous voyez, ce n'est pas encore fait!

La vérité, c'est qu'on a déjà, par le passé, proposé nos services de consultation pour ce client, mais ils ont changé leur environnement technologique et notre conseiller "attitré" n'avait plus les compétences requises. Et comme il avait fait un très bon travail, ils n'ont pas eu besoin d'autres consultants.

Depuis quelques mois, j'ai repris contact avec eux pour vérifier leurs nouveaux besoins et leur présenter nos nouvelles ressources. Ils n'avaient besoin de rien, jusqu'à la semaine dernière: oui, ils auraient peut-être un besoin pour l'été, pas vraiment dans nos "cordes" habituelles, mais quand même.

Youppi! J'ai une demande d'un client! N'est-ce pas motivant! Ok. Maintenant, faut le satisfaire. Quelques étapes simples pour offrir un très bon, un excellent service. Je ne vais tout de même pas envoyer n'importe qui!

1. Fouiller dans ma banque de candidats. Si personne ne correspond, voir étape no. 2.

2. Procéder au recrutement: banques de candidats sur Internet, affichage de poste, vérifier auprès de mes meilleurs partenaires.

3. Évaluation des candidatures reçues. Ont-ils toutes les compétences demandées? Leur expérience est-elle pertinente? Dans "expérience pertinente", il y a un sens très large que je dois préciser en épluchant toutes les expériences une à une. Si certaines ne sont pas très claires, je les vérifierai lors d'une entrevue téléphonique.

4. Entrevues téléphonique avec les candidats retenus. Dans ce cas, il y en a BEAUCOUP! (Oh my god! Des techniciens - support aux usagers, il y a en beaucoup de disponibles!!)

5. Discussion au sujet du taux horaire. Oops! Le budget du client est très limité. TRÈS limité. Bon, on va faire avec. On ne cherche pas un sénior, ça devrait aller.

6. Oh! Les besoins du client changent un peu: on va y aller à 2 jours/semaine. Ok, une sélection naturelle vient de se faire. J'avertis mes candidats: ça m'en fait pas mal moins à rencontrer. Quoique finalement, je suis surprise, plusieurs seraient très satisfaits d'un tel horaire. Ouf! Tant mieux!

7. Entrevues au bureau: je dois tenter de bien connaître les personnes que je présenterai au client. Questions sur leur expérience, oui, mais aussi sur leur personnalité. Qui sont-ils? Qu'est-ce qu'ils aiment? Ils doivent me décrire dans quel environnement ils sont heureux, quelles sont leurs aspirations, quelle structure hiérarchique les motive davantage, etc. Un candidat heureux va performer beaucoup mieux qu'un candidat malheureux, c'est bien connu! Je profite de l'occasion pour jaser un peu de tout et de rien. C'est un très bon moyen de voir comment ils évoluent, comment ils "improvisent", comment ils sont au naturel. Plusieurs ne sont pas à l'aise dans un cadre d'entrevue, alors j'essaie de minimiser cet effet. Je demeure très souriante, j'essaie de faire quelques blagues, je veux vraiment les mettre à l'aise. Pas question de piéger personne: je ne crois pas que j'obiendrais de bons résultats. Ils voudraient me dire ce que je veux entendre au lieu de me dire ce qu'ils pensent vraiment.

8. La prise de références: La plupart du temps, elles ne sont pas trop mauvaises. Mais quelque fois, elles sont vraiment excellentes, et c'est ce type de références que je recherche chez mes candidats. La personne, premièrement, me rappelle rapidement. Elle est vraiment emballée par le candidat, elle décrit des situations précises où il a performé avec brio, elle ne tarit pas d'éloges, elle le recommande chaudement. Son environnement ressemble à celui vers lequel je m'apprête à l'envoyer. Wow!

9. C'est avec fierté que je le présente à mon client, en lui remettant son CV, un résumé des commentaires reçus, un résumé de mes propres commentaires, le taux demandé pour ses services.

10. L'attente. Moi, je suis prête, je ne fais que ça, placer du monde. Le client, il s'occupe de ses activités. Il ne fait pas que ça, alors il y a inévitablement un délai. Ok, j'attends!

11. La réponse: oui, vous voulez rencontrer mon ou mes candidats? Bien sûr! Je vous aide à coordonner tout ça avec plaisir.

12. Et après, j'attends encore. Ça va finir par se conclure!

Et à travers ces étapes, il y en d'autres qui sont effectuées en parallèle: je dois rester en contact avec tous les candidats qui m'ont envoyé leur CV. Je dois leur dire si je les rencontre ou non et sinon, je dois leur donner une brève explication. Je dois classer toutes les candidatures reçues, je dois, au fur et à mesure que le processus avance, donner les derniers développements aux candidats. Je dois garder mes dossiers d'entrevue bien à jour et bien documentés, pour d'éventuelles opportunités.

Et quand mon pseudo-nouveau client prendra une décision finale, favorable bien sûr (il paraît que je suis positive et qu'on apprécie ce trait de caractère chez-moi!!), je pourrai crier Victoire!!

lundi 1 juin 2009

Informaticien vs Entrepreneur en informatique

Il y a une nette différence.

Lors du souper-conférence de jeudi dernier, organisé par l'AQIII (http://www.aqiii.org/pls/htmldb/f?p=105:34:728813266133988:::::), j'ai appris un tas de trucs vraiment intéressants à propos du statut de travailleur autonome en technologies de l'information, ainsi que leur vulnérabilité quant au statut fiscal.

À la demande générale (!!!) de mon ami Bruno (http://generationagile.blogspot.com/), j'ai décidé de tenter de résumer un peu la situation.

Je pense qu'il serait bon de vous parler de l'attitude que devrait avoir un travailleur autonome, dans sa façon de gérer son entreprise, afin de l'aider à être considéré comme un entrepreneur. Car c'est bien le but recherché: il est très avantageux, au niveau fiscal, d'être considéré comme une compagnie, comme un entrepreneur en informatique, à cause, notamment, des taux d'imposition moins élevés et de la possibilité de déduire plusieurs dépenses.

Mais dans les faits, comment se distingue un entrepreneur? Est-ce tout le monde qui peut se dire entrepreneur?

Quelques bonnes pratiques à mettre en application quand on est une compagnie:

. Employer du personnel (secrétariat, techniciens, etc.). Ça ajoute à la structure d'affaires de l'entreprise.

. Avoir et utiliser ses propres outils (ordinateur portable, téléphone, etc.).

. Se fixer librement son propre horaire. (Si le client impose un horaire pour des raisons de sécurité, c'est bien évident que le désir de satisfaire son client est tout à fait louable!)

. Avoir la possibilité de travailler en-dehors des locaux du client, dans ses propres locaux.

. Fixer une durée déterminée au contrat. Un début, une fin. Il faut éviter de faire partie des meubles chez le client!!

. Ne pas trop s'intégrer à l'entreprise du client, dans le sens de: utiliser ses propres documents identifiés à sa propre entreprise (factures, papier entête, cartes d'affaires, etc.) et éviter d'utiliser son nom personnel dans le nom de son entreprise.

. Diversifier sa clientèle. Essayer de se garder disponible pour répondre à plus d'un client à la fois.

. Communiquer nettement l'intention des parties dans le contrat: il s'agit de créer une relation déterminée par un contrat d'entreprise.

. Assumer le risque économique inhérent à sa situation.

. Au sujet des directives sur le travail à accomplir, l'entrepreneur devrait avoir le libre choix des moyens d'exécution du contrat. Le client fait appel à un spécialiste, un expert qui a développé ses propres méthodes de travail.

. Ne pas bénéficier des conditions et avantages des employés du client. Les jours de maladie, fonds de pension, etc., ne sont pas pour l'entrepreneur.

. Effectuer rigoureusement sa tenue de livre

. Et adopter des comportements professionnels: réseautage, publicité, formation continue, assurance-responsabilité, etc.

Bien sûr, il est quelque fois impossible de satisfaire à toutes ces conditions à la fois. Mais il faut vraiment tendre vers ça. Malheureusement, in'y a aucune façon de garantir que l'entrepreneur ne sera jamais cotisé. Mais en essayant d'adopter toutes ces façons de faire, vous aurez bien des chances d'éviter la cotisation!

Avant de devenir un entrepreneur, vous devez acquérir certaines connaissances: comment on fait une facture? Comment on déniche des clients? À quelle fréquence on envoie nos factures? Comment puis-je assumer le risque de demeurer en inter-mandat durant des périodes indéterminées? N'agissez pas comme un employé qui n'a pas à se soucier des questions administratives. Vous êtes le dirigeant d'une entreprise, vous devez maintenant en assurer la gestion, sous toutes ses facettes.

L'AQIII donne un excellent support aux travailleurs autonomes en TI. Entre autres, le contrat-type qu'ils ont préparé (http://www.aqiii.org/pls/htmldb/adu?p=17311416329298169) est un modèle à suivre le plus fidèlement possible quand vous devez traiter avec une firme intermédiaire telle que Services Informatiques Poulin et associés inc. (Hi! Hi! sonia.sanfacon@srviftpoulin.ca). Il a été rédigé par des avocats, suite à l'étude de la jurisprudence qui regroupe jusqu'à 150 décisions reliées à cette problématique. Chaque clause essaie de tenir compte de la réalité des besoins du clients, des firmes intermédiaires et des travailleurs autonomes.

Et voilà! Vos questions et commentaires sont évidemment les bienvenus!!

La patience est une qualité que j'ai déjà eue, un jour

Mais il semblerait que je l'ai perdue, depuis...

Aujourd'hui, sur le chemin du bureau, alors que je prenais ma vitesse pour m'engager sur l'autoroute, quel'un m'a "gentiment" coupée pour prendre une sortie, mais finalement il ralentissait, se dirigeait ni vers la sortie ni vers l'autoroute, mais plutôt, genre, entre les 2... Mais où donc pouvais-je aller? Je restais derrière lui, qui me ralentissait, et par conséquent m'empêchait de prendre ma place, et là, je pestais en même temps que j'avais une petite envie de paniquer et, surtout d'être ailleurs que sur une autoroute en train de me faire entrer d'dans ou de foncer moi-même dans j'sais pas trop qui, mais ailleurs (dans mon lit? Un bain chaud? Une table de massage? Sur une terrasse avec Véro à siroter un verre de vin? Les possibilités sont infinies...).

Arrivée au bureau, je signe ma partie d'un contrat que je dois ensuite scanner et envoyer à mon client. Malheur! J'ai perdu tous les destinataires qui étaient enregistrés dans le scanner! J'essaie d'entrer le destinataire manuellement, mais non, ça ne fonctionne pas. Bon, pas grave, on a un contrat de service, ils vont m'arrenger ça. Un appel, et hop! ... je laisse un message car le gars n'y est pas et il va me rappeler. Quand? Ben ça, on verra bien! Maudite affaire!

OK, on continue. Je fais mes factures, car le mois est terminé. Tout va bien, jusqu'à ce que je les enregistre en PDF. Bordel! Il modifie toute ma mise en page! Quessé ça!! OK, je télécharge les mises à jour nécessaires, ça va régler le problème. Quoi? Non? Ça ne change rien? On essaie, encore, encore, rien n'y fait. OK. Tout le monde a déjà eu envie de pitcher son ordi par la fenêtre? Moi aussi! Ça m'est arrivé aujourd'hui-même! Bon, finalement, le stagiaire a réglé le problème. Mais pas définitivement, parce que la solution n'est pas du tout pratique, mais au moins je peux envoyer mes factures.

Oh! Le téléphone! C'est le gars du scanner! Je lui raconte mon problème et oups! Je n'appuyais pas sur les bonnes touches pour trouver les destinataires... s'cuzez!! Et merci beaucoup pour votre aide!...

Il me semble qu'on pourrait se rendre au bureau sans y risquer sa peau, scanner un document en quelques mini-minutes, faire et envoyer des factures en quelques autres mini-minutes. Pas y passer la journée!!

Mais à travers tout ça, et c'est ce sur quoi je vais me concentrer à partir de maintenant, j'ai 2 candidats qui sont convoqués en entrevue cette semaine. Youppi!!!!! Je me sens déjà mieux.