jeudi 23 juillet 2009

Arrêtons de nous faire avoir par les grosses compagnies!

Tout le monde a déjà été frustré par une trop grosse facture à payer à Bell, Rogers, Hydro, ou autre compagnie du genre. On trouve le processus de plainte trop compliqué, les appels au services à la clientèle sont démesurément trop ardus, Émilie de Bell est bien gentille mais ne peut rien pour nous, alors on finit par se taire et par payer parce que c'est plus simple et qu'on a d'autres chats à fouetter. Pendant ce temps, on se fait avoir!!!

Je vous raconte deux expériences que j'ai vécues récemment, une avec Bell, l'autre avec Rogers.

Bell: Au début 2008, je suis déménagée dans un nouvel apartement où j'ai décidé de me prendre une ligne téléphonique résidentielle avec Bell. Quand on veut devenir client, c'est fou comme tout se passe bien! C'est rapide, les prix semblent corrects, j'ai ma ligne et mon nouveau numéro de téléphone en un rien de temps. Tout est parfait! Je rejoins donc tous mes contacts pour leur donner mon nouveau numéro. Tâche longue et ardue, s'il en est une!

C'est là que le fun commence: mon téléphone se met à sonner à toute heure du jour et de la nuit, et quand je réponds, il ne se passe rien. Je ne reconnais pas les numéros sur mon afficheur, ils sont toujours différents. Quand je rappelle, ça fait un espèce de bruit de fax... Et là, après quelques semaines de nuit entrecoupées pour mes filles et moi et bien des cernes sous les yeux, je comprends: on m'a attribué un ancien numéro de fax! Et c'était un fax qui recevait plein de pubs, constamment!

J'appelle au service à la clientèle de Bell, et après avoir réussi à me rendre plus loin que cette chère Émilie, je finis par expliquer mon problème et demander un changement de numéro de téléphone. Je demande d'avoir un message qui avisera les gens de mon nouveau numéro peandant un certain temps, et on veut me faire payer ce service!! Je suis furieuse, je leur explique qu'ils n'auraient jamais dû me fournir un tel numéro et que je ne veux rien avoir à payer pour corriger cette erreur, déjà que je perds un temps fou à régler ce foutu problème! Finalement, on m'accorde un mois gratuit. Et ça recommence... je donne un autre nouveau numéro à tout le monde. Tout le monde. Tout le monde. Bordel, y'en a donc ben, du monde!!

Un peu plus tard, je recommence à recevoir des appels la nuit. Le même manège qui recommence. Je suis complètement exaspérée, je vais devoir une fois de plus appeler Émilie. Je n'ai rien contre elle, mais là, y'a des limites! Et un jour que je suis en auto sur le chemin du retour, j'essaie d'appeler chez-moi pour parler à ma fille, et je constate qu'il n'y a pas de service à mon numéro! Je rappelle donc subito-presto chez Bell, fermement décidée à en finir avec tout ça. Après Émilie, les étapes d'identification qui se déroulent très mal et avoir raconté ma vie téléphonique des dernières semaines, on me dit qu'on m'a remis le premier numéro de téléphone par erreur, depuis 5 jours! Ah! Les gens ne pouvaient donc pas me rejoindre car ils ne savaient pas que j'avais changé de numéro, une fois de plus! Quel service exécrable!!!

Là, c'est en plus qu'assez, j'annule tout chez Bell et je change de fournisseur. Vidéotron, à vous de me prouver que vous allez m'offrir un bon service! Et qu'est-ce que je reçois, quelques jours plus tard? Une facture de Bell de 90,18$ pour résiliation du contrat!!

Non, non et non, je ne paierai jamais cette facture. Ça fait 3 mois que je suis cliente, et ça n'a été que des frustrations. J'essaie de parler à quelqu'un pour leur expliquer mon point, mais les préposés du service à la clientèle sont formés pour nous dire qu'ils ne peuvent rien faire, qu'ils ont rempli leur partie du contrat en me fournissant une ligne, et qu'ils ne peuvent pas me transférer à quelqu'un qui serait apte à prendre une décision. Ok, je leur dis que je vais tout simplement ignorer leur facture, et les nombreux avis de rappel qui suivront très certainement.

Un jour, c'est une agence de recouvrement qui commence à m'envoyer des avis de paiement. Ils essaient de m'appeler à tous les jours, mais ils le font pendant que je suis au boulot, donc on n'arrive pas à se parler. Un moment donné, je suis à la maison plus tôt et ils m'appellent: je leur explique le tout (sur un ton tellement exaspéré car je suis profondément écoeurée de toute cette histoire!) et ils me disent que je dois régler ça avec Bell! Bordel! Comment faire? Les préposés sont aussi incompétents qu'Émilie pour régler ça! Je leur ai donc dit que non, je ne perdais plus une minute pour ça, que j'allais ignorer les lettres et appels qui concernent ce dossier et que je n'enverrais jamais un seul sous. Ils m'enverront un huissier, ils me traîneront en cour, mais ils n'auront rien de moi.

Ben finalement, après environ 8 mois d'appels et de lettres de plus en plus distancés, c'est devenu le silence. Plus rien.

Et pendant toute cette saga, ils m'envoyaient des lettres disant qu'ils voudraient donc avoir à nouveau ma précieuse clientèle, ils m'appelaient aussi pour me vendre un forfait que ne se refuse pas, mais je leur ai bien dit que non, je ne suis pas une bonne cliente, je chiâle et je ne paie pas mes factures, alors laissez-moi tranquille. C'est ce qu'ils font maintenant. À part une petite carte mensuelle que je transfère de ma boîte aux lettres à mon bac de recyclage, je ne reçois plus rien. J'ai vérifié mon dossier de crédit avec Equifax: tout est beau, je n'ai pas de retard de paiement d'enregistré. Bell = affaire classée.

Rogers: Le 19 juin dernier, je me lasise gagner par la folie iPhone et je cours au magasin pour changer mon vieux cell. que j'ai avec Rogers pour un iPhone. Je vérifie les prix chez Rogers et chez Fido, et en calculant la totalité de ce que j'aurai à payer, c'est plus avantageux de l'acheter chez Fido, même avec la pénalité pour résiliation de contrat chez Rogers. Les éléments qui déterminent le coût de la résiliation sont: 1- je suis cliente de Rogers depuis plus de 3 ans et 2- il me reste 20 mois à mon contrat. C'est donc 20$ par mois restants, jusqu'à concurrence de 100$ car je suis cliente de longue date. Ok, on y va comme ça.

Là aussi, le fun commence. Je dois être très vigilante et bien analyser les factures que je reçois, parce que ce n'est pas toujours très clair. Une facture de Fido pour les frais d'activation, une autre de Fido pour l'utilisation, une autre de Rogers pour mes dernières utilisation, et une autre de Rogers, au montant faramineux de 427,10$, pour la résilitation de mon contrat. Wô! Menute! On m'vait parlé d'un maximum de 100.00$!!!

Je ne suis pas patiente. Et là, je passe mon temps à le perdre à parler à des préposée au service à la clientèle de grosses compagnies impersonnelles qui ne peuvent finalement rien pour moi. Je suis tannée. Écoeurée. Dégoûtée. Exaspérée. Pourtant, je refuse catégoriquement de payer cette somme. Bon, je suis dans un tel état d'esprit qu'ils n'auront pas le choix de me donner raison. Go, j'appelle.

Je sais que ça sera difficile car je sois donner à ROGERS des informations qui m'ont été transmises par un gars de FIDO. Mais je m'en fous, je vais m'obstiner longtemps.

C'est long. Je m'identifie, je raconte la section Télécommunications de ma vie à un préposé qui, comme tous les autres, n'a pas l'air d'avoir beaucoup d'esprit ni de pouvoir décisionnel. Qui commence par me dire qu'ils n'ont rien à voir avec Fido. Là, je n'aime pas ça. Mais il ne faut pas accepter ça! Je lui ai donc dit que peu importe la façon dont ça va se passer, ce qui va arriver c'est que je ne paierai jamais ma facture de 427,10$ parce que ce n'est pas ce montant que ça doit me coûter pour résilier mon contrat, et tant qu'on ne m'enverra pas une facture au montant EXACT et JUSTE que je dois payer, et bien je ne paierai rien. Je suis près de raccrocher quand il me demande de patienter un peu (ben oui, j'suis encore tellement capable, moi, de patienter!!) et quand il revient, il me dit qu'il y a eu effectivement une erreur et qu'il va me transférer au département qui s'occupe de ce genre de problème.

Je recommence, je m'identifie, je raconte l'histoire, je répète que je refuse de payer cette somme, qu'ils doivent me facturer seulement ce que ça doit me coûter, qu'ils n'essaient pas de m'en soutirer davantage. On me demande de patienter (... sans commentaire...) et on revient en me disant que mon solde à payer est plutôt de 60,30$, taxes incluses.

J'aime beaucoup mieux ça. Comment ils en sont arrivés à ce montant? Je l'ignore. Je crois qu'on a soustrait une partie des frais mensuels à cause du nombre de jours dans le mois où je n'avais plus le service. Mais toujours est-il que Rogers = affaire classée.

Morale de l'hisoire: c'est plate, mais notez les informations qu'on vous dit avec le nom de la personne qui vous les donne. N'acceptez jamais de payer pour ce que vous ne devez pas payer. Ces compagnies font exprès de rendre le processus de plainte trop long et trop compliqué, les gens qui prennent les décisions sont totalement inaccessibles et on finit par se décourager. Refusez de baisser les bras et si vous n'avez pas de temps à y consacrer, avisez-les que vous allez tout simplement les ignorer. Cessons de payer pour rien, c'est de l'abus pur et simple.

Bell: 0 Rogers: 0 Sonia: 2

mercredi 22 juillet 2009

Juillet, cette période trop tranquille!

Je pense que j'ai un espèce de petit "blues" dû à:



- La quasi-absence des demandes au bureau (des clients en vacances = des candidats en disponibilité),

- La fameuse température qui est vraiment en train de m'avoir (d'habitude non, mais là, mon seuile de tolérance est atteint! Y a vraiment des pays qui subissent des sécheresse, en ce moment?) ,

- Les trop nombreux articles au sujet de la mort de Michael Jackson (Est-ce vraiment si important que ça de tout, tout, tout savoir? Bof! J'ai juste à pas les lire, vous me direz, et vous aurez bien raison...),

- La période vraiment "rock 'n'roll" (dans le mauvais sens du terme) avec Sylvain (du point de vue personnel. Professionnel, tout baigne, on est une super équipe et on veut à tout prix maintenir ça!!)...



Oui oui, je sais, c'est le temps de s'occuper de tout ce qu'on ne fait pas d'habitude par manque de temps: mettre en ligne un site web pour l'entreprise (ça s'en vient), me trouver un petit mandat pour arrondir les fins de mois (c'est en cours et ma foi, j'aime ça!!), trouver des tâches pratiques et efficaces pour notre stagiaire (il est en train de me faire une application genre CRM pas pire pantoute!!), etc.



Bref, les choses avancent comme je l'avais prévu. Mais je performe beaucoup mieux quand j'ai des ressources à trouver pour Hier, et qu'on est déjà rendu Demain. Ça, j'aime ça!!



Ah! Mais je sais! Je suis due pour des vacances! Ouiii! Et ça s'en vient, Dieu Merci! Encore deux journées et quelques petites heures, et ça y est!



Je sais déjà que je vais prendre régulièrement mes courriels (ce sera mes premières vacances à cet emploi: pas encore full certaine de comment ça va se dérouler...). Mais j'ai quelques beaux projets, qui me stimulent pas mal: j'ai une amie qui est aussi en vacances, qui va venir chez-moi avec tout le stock nécessaire pour quelques jours consacrés au décapage, sablage et vernissage de ma table et de mes chaises. Vous savez, la mode des meubles bois et bleu? Ou bois et vert? Ou bois et bourgogne? Ben moi, c'est la version bleu que j'ai ENCORE... Je savais que la meilleure chose à faire serait de décaper tout ça. Mais quel travail! J'ai-tu l'air de quelqu'un qui décape des meubles, d'habitude? Ben là, je vais le faire. Vive Chantal et ses idées!



Autre projet: un séjour de quelques jours dans un chalet à Rivière-à-Pierre, plage, bateau, repos, nature, mouches (Bordel! Faut pas qu'j'oublie le Muskol!!), vin, dodo, vin, dodo... Encore un peu de vin et de dodo.



Bon, ça me fait des choses à envisager avec optimisme, et ça m'aide à traverser cette petite période sombrette. J'ai bien l'intention de profiter de tout ce que l'été va m'apporter de bon, c'est bien certain. Mais vivement le retour du rythme automnal au boulot!

lundi 13 juillet 2009

Maîtrise, Doctorat, est-ce pertinent?

Clarifions quelque chose au départ: les médecins, psychiatres, chirurgiens, etc, doivent avoir au moins le doctorat, je n'en doute pas une seule seconde, j'admets ce fait et je l'approuve. Il y a certaines professions qui ne peuvent pas s'en passer.

Non, ce que je me demande souvent, c'est la pertinence d'exiger des maîtrises en administration pour certains postes de direction au gouvernement par exemple, ou la réelle pertinence de s'ouvrir des portes via des études supérieures.

Je brasse un peu davantage la question: qu'est-ce qui est le plus profitable dans notre travail, ou plutôt de quoi avons-nous le plus besoin pour bien performer?

Pour ma part, je dirais que les qualités et aptitudes d'une personne sont plus concrètement utiles que la formation. Et bien évidemment, l'expérience est irremplaçable. Mais je crois que dans plusieurs cas (pas tous, je le répète) la formation peut être compensée par les aptitudes et l'expérience.

Dans la plupart des cas, je crois au bien-fondé des DEC et des baccalauréats, ça va de soi. Il y a des choses qui ne s'apprennent pas vraiment autrement, et ça donne une base très solide. Là où je remets le principe en question, c'est quand on refuse une candidature car la formation n'est pas celle qui est exigée au préalable. Je pense que ces organisations se privent de candidatures plus qu'intéressantes, qui grâce à leur vivacité d'esprit, leur intérêt, leur dynamisme, et bien sûr leur expérience, ont développé des aptitudes et seraient meilleurs dans bien des fonctions.

Il y a évidemment les cas explosifs: la personne a une scolarité poussée, plein de qualités et d'aptitudes professionnelles, une expérience solide, alors là, on est en voiture! Mais je n'en démords pas: je vais toujours tenter de découvrir quelles sont les aptitudes, les forces, les intérêts, la personnalité d'une personne et je vais voir si toutes ces qualités sont vraiment bénéfiques dans mon entreprise. Si oui, il y a de fortes chances que le manque de formation soit très bien compensé et que notre bout de chemin ensemble sera couronné de succès!

Dites-moi ce que vous en pensez, je serai enchantée de lire vos commentaires.

vendredi 3 juillet 2009

Une journée vraiment trippante!

C'est ce que j'ai vécu mercredi dernier, jour de la fête du Canada. Je vous mets en contexte:

Je me lève le matin, tiraillée entre 2 états: joyeuse parce que c'est congé, nostalgique et tristounette parce qu'on traverse une période plutôt difficile avec mon amoureux et je ne sais pas trop quoi faire de cette journée...

Pendant que j'erre dans la maison en me dessinant quelques plans dans ma tête pour bien occuper mon temps, je reçois un message texte: mon chum et/ou patron me demande de l'appeler. Bon, c'est déjà ça!!

Petite discussion, il n'a pas déjeuné, moi non plus, il s'en vient me chercher. Hourra!!!

Après le déjeuner, on décide de partir en moto. Re-et-triple-HOURRA!!! Dans ma tête et la sienne, il s'agissait d'une courte promenade, on se dirige vers Charlevoix, on fait un petit bout dans la route des montagnes et on revient. Pas besoin de beaucoup d'équipement! Un tout etit manteau léger fera amplement l'affaire. On reviendra si on a froid!

Mais voilà, passe tout droit ici, revient sur nos pas, passe tout droit encore là, Ok-ça-a-l'air-d'être-par-ici, on-va-bientôt-croiser-une jonction-pour-la-138, ben-voyons-pourquoi-on-ne-la-croise-pas??, on se ramasse à Ferlland-et-Boileau. Juste par le nom, vous pensez que ce n'est pas la porte à côté, qu'il n'y a pas beaucoup de civilisation, qu'il y a BEAUCOUP de mouches, qu'on rencontre des perdrix sur le bord du chemin, qu'on doit aller dans le bois pour faire nos besoins, etc??? VOUS AVEZ RAISON! C'est exactement de ça que ça a l'air!!

Mais c'est magnifique! Durant le trajet, on s'est souvent retrouvés face à plein de vues superbes! La route sinueuse (et pleine de bosses, bordel!!) nous offrait des points de vue vraiment très beaux.

Mais Ferlland-et-Boileau, y'a rien à faire là (enfin, je pense!!) et là je commence à geler sérieusement! On n'a pas regardé l'heure, mais il me semble que ça faisait longtemps qu'on roulait!!

Alors, retour sur nos pas, encore une fois. Il fait plutôt froid, mais ça s'endure. Gentil Sylvain m'a gentiment proposé de changer de casque avec moi, le sien étant beaucoup plus chaud pour toute la tête. Et un moment donné, ce qui devait arriver arriva, tadadam: La Pluie!! Oh la la! Là, il fait FRETTE!!! Sylvain, qui conduit, reçoit tout ça dans la face sous forme de pincement très douloureux, moi portant fièrement le "full face"!! Et on grelotte pas à peu près! Là, c'est un peu moins drôle...

De retour à Baie-St-Paul, le 1er endroit qu'on rencontre avec du monde plus intelligent que des perdrix, il faut absolument s'arrêter, se réchauffer, manger, sécher!! Une chambre d'hôtel s'impose. Tant qu'à y être, on prend la suite avec bain tourbillon double, et on se la coule douce. Sylvain me dit que j'aurai juste à appeler mon boss demain matin pour dire que je vais arriver plus tard au bureau. Hi! Hi! On soupe, on dort, on déjeune le lendemain, et Hop! En route pour Québec! Pas de pluie, juste un peu de fatigue, beaucoup de baume dans mon petit coeur, de bien-être dans ma personne toute entière.

Ma définition d'une journée de congé VRAIMENT belle! Merci, Sylvain!!