mercredi 14 avril 2010

Cette foutue sensation de perdre le contrôle!

Attention, sujet moins positif que d'habitude, je me sers de mon blogue pour me défouler. Ça va aller mieux au fil des jours.

J'ai de la difficulté à vivre avec cette sensation de perdre le contrôle sur les événements. Et là, des événements difficiles à contrôler, il y a en 2 autour de moi, en même temps.

1. Le frère de mon chum a reçu un diagnostic de tumeur au cerveau il y a 2 semaines. On a su avant-hier que c'était très malin. Il s'est fait opérer hier et débutera des traitements très agressifs dans 6 semaines.

2. Mon chum, le frère de l'autre, est hospitalisé depuis le weekend dernier pour des vertiges importants, cause indéterminée pour le moment. Des examens vont nous en dire plus, quand ces examens cesseront d'être repoussés.

Ça implique quoi, tout ça? De l'inquiétude, des soucis pour la femme, les enfants et les parents qui sont au chevet du cas Tumeur, qui ne dorment pas car ils demeurent à l'hôpital, qui savent que des semaines et des mois pénibles les attendent, qu'on doit aider pour les supporter, répondre à leurs besoins à eux, etc.

De l'inquiétude et des soucis pour le cas Vertige, qui n'est pas bien, pour qui on s'imagine toute sorte d'affaires, que je dois aider pour se laver, avec qui je veux passer du temps, que je me demande quelles seront les répercussions de ce problème de santé, etc.

Quand de tels événements arrivent, on n'avait averti personne que c'est OK, on est prêt et disposé à gérer ça, notre to-do list est à jour, c'est beau, GO! Ben non, on avait déjà des choses en cours, des belles, des moins belles, on était très occupés, notre tête était pleine d'idées, de projets, on n'était pas en train de s'ennuyer, là!

Et moi, j'ai déjà traversé une période de deux ans pour combattre le cancer de ma fille. Je sais ce que c'est. Je sais dans quoi on est embarqués, là. Je sais dans quelle galère les proches du cas Tumeur se retrouvent, actuellement. Je ne sais pas dans quoi je suis avec le cas Vertige, mais je suis inquiète. Ça m'écoeure, tout ça. On vient d'accompagner un ami qui a perdu sa femme dernièrement suite à un cancer. Je suis un peu révoltée, ou j'sais pas trop, ce n'est pas bien défini, mais ça m'écoeure.

Il y a quand même, à travers ces émotions négatives, une chose à laquelle je crois beaucoup, une chose qui est vraie: la vie se charge de nous envoyer des événements desquels il y a toujours du positif à retirer. Je sais, j'en suis fermement convaincue, que peu importe la tournure de tout ça, tout ce beau monde va redevenir heureux, après.

Mais ça me tente pas de vivre le pendant, je l'ai fait une fois et c'est bien assez. Je n'ai pas envie d'avoir ça dans la tête pendant des semaines et des mois. J'ai des beaux projets à réaliser, j'ai des actions à prendre pour les réaliser, et c'est ça que j'ai envie de faire. Merde.