mercredi 27 mai 2009

Le télémarketing, c'est l'fun... vraiment?

Depuis lundi que je sais qu'aujourd'hui, je dois passer beaucoup de temps à faire des appels chez plusieurs clients potentiels pour proposer nos services-conseils (petite plogue: Les Services informatiques Poulin et associés inc., sonia.sanfacon@srviftpoulin.ca. Pas encore de site web, mais ça ne saurait tarder. Cordonnier mal chaussé, je sais, je sais...)

Dans ma planification de la semaine, c'est aujourd'hui qu'il y avait du temps pour ça, et je n'avais aucune raison de procrastiner. Donc, ça fait un petit bout que je fais des appels, et que je fais des appels, et que je fais des appels.

Vous vous en doutez, je n'aime pas beaucoup cette tâche. Y a-t-il quelqu'un qui aime faire ça? Mais quand on s'y met, c'est finalement moins pire que ce qu'on appréhendait. Je parle à des gens plutôt sympathiques, quand j'arrive à parler à des gens. C'est ça qui détermine si j'aime ce travail ou non: parler à des gens plutôt froids et distants m'aurait découragé rapidement. Mais non, ils ne semblent pas dérangés par mon appel et sont assez ouverts à me parler. C'est un bon point pour me donner suffisament envie de continuer. C'est que j'ai une longue liste à passer au travers! Je vais me taper encore plusieurs journées comme ça.

(Youppi.)

Je ne maîtrise pas la technique à 100%, mais quand même, j'ai quelques trucs pour optimiser le processus. Sourire en parlant, obtenir la permission d'envoyer ma documentation et de rappeler pour un suivi, poser des questions pour démontrer une bonne écoute des besoins, etc.

Est-ce qu'il y a des choses que je devrais savoir? Est-ce qu'il existe un truc que je ne dois absolument pas omettre?

7 commentaires:

  1. Je te conseillerais d'éviter d'offrir vos services comme un traditionnel cold call, change le but de ton appel pour une requête. Tu demandes d'être avertie lors d'un appel d'offres. Tu dis que tu aimerais bien les recevoir parce que vous êtes spécialisé dans "X choses ". Demande aussi s’ils font de la préqualification de fournisseur. Dans ce cas-là, tu signifies que tu veux éventuellement faire affaire avec eux et surtout que tu veux être prête à les aider.

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  2. Oui, j'aime bien ta suggestion. De façon un peu inconsciente, ou je devrais plutôt dire pas trop structurée, je mentionnais que je souhaite être informée des besoins, mais je pourrais mieux structuer et préciser mon approche.

    Et vive Nicolas!!

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  3. Merci INFINIMENT, Nicolas, pour l'aide que tu ne cesses de nous apporter. Tu es un collaborateur EXTRAORDINAIRE. N'hésite surtout pas à communiquer avec moi (ou nous), si nous pouvons faire quoi que ce soit pour toi.

    Sincèrement,
    Sylvain Poulin

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  4. @ Sylvain: tu m'enlèves les mots de la bouche!

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  5. Lorsque je travaillais dans la vente À Vancouver je devais faire beaucoup de cold call (j'ai appelé tout les manufacturier de bois du Québec par exemple). J'ai quand même appris quelques trucs :
    Ne pas demander "Avez-vous quelques minutes", car si la personne répond non, ça part mal...
    Commencer des phrases par "Je ne sais pas si vous pouvez m'aider". De par nature les gens aiment aider.
    Lorsque c'est appels distant, demander l'état de la température, pour une raison qui m'échappe, les gens adorent parler de ce sujet.
    Malgré cela, encore aujourd'hui, je déteste faire des cold calls

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  6. @ Étienne: Ça c'est bien vrai, la température, ça marche bien! Mais il y a aussi un principe: aller droit au but. Ne pas trop s'éterniser, aller vite au coeur du sujet.Pour ma part, quand on m'appelle pour me proposer des services et qu'on me parle de la température, j'ai la nette impression d'être en train de me faire manipuler... Mais lorsqu'on parle avec une personne d'une autre région, j'ai aussi observé que ça fonctionne très bien!

    J'aime beaucoup ton idée que les gens aiment aider. C'est une facette à exploiter. Je vais garder ça en tête quand je vais préparer mes appels.

    Merci!

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  7. Bonjour,

    Je sais que j'accuse un retard incroyable ... mais voici quand même quelques truc que j'ai appris lorsque j'ai travailler dans une boîte de télémarketing et quand j'étais vendeur porte à porte pour Bell Canada :

    1- Prendre un rendez-vous (ice breaker) .... parler le moins possible de votre service. Une fois sur place vous doubler voir tripler vos chances de réussir votre vente.

    2- "Act as if" : agir comme si. Le client EST intéresser à vous rencontrer ... s'il ne veut pas, il vous le dira. N'utiliser donc jamais des mot de "choix".. Est-ce que je peux

    Voici un exemple concret :

    Ex : Bonjour je suis Madame X, spécialiste dans Y, et j'aimerais savoir QUAND est le meilleur moment pour venir vous présenter mon service.

    3- Maintenant, le plus difficile ... mais le plus essentiel ... "closer la vente".

    Si votre offre de service le permet, closer la vente au premier rendez-vous. (apporter un contrat et utiliser la techinique du "act as if")

    Un client qui prend le temps de réfléchir est, la plus part du temps, un client perdu. La magie opère pendant que vous êtes sur place (si vous avez pris un rendez-vous)

    Je tiens aussi à mentionner que les conseils de Nicolas sont très bon :)

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